La direction de Volkswagen s’éloignerait apparemment de mesures drastiques comme la fermeture de grandes installations de production en Allemagne, alors que le constructeur automobile fait face à une pression croissante sur les coûts, selon un rapport de Manager Magazin. Cependant, le conseil d’administration n’a pas encore finalisé sa décision.
Usines de Dresde et d’Osnabrück sous examen
Au cœur des discussions se trouvent deux installations clés :
- Usine de Dresde : Employant environ 300 travailleurs, ce site a été signalé pour de potentielles interruptions de production.
- Usine d’Osnabrück : Avec une main-d’œuvre d’environ 2 300 personnes et un taux d’utilisation de seulement 30 %, l’usine a été envisagée pour une vente. Cependant, trouver un acheteur reste un obstacle majeur.
Divisions internes et pression des parties prenantes
Les délibérations ont révélé des fractures au sein du conseil de surveillance. Les familles Piech et Porsche, principaux actionnaires de Volkswagen, plaideraient pour des mesures de réduction des coûts plus agressives. En revanche, d’autres membres du conseil semblent privilégier des approches plus prudentes, reflétant des inquiétudes concernant d’éventuelles réactions négatives et des ramifications à long terme.
Malgré ces différences, la publication note une urgence collective à résoudre le problème avant Noël.
Les syndicats tiennent le cap
Les défis de l’automobile sont encore exacerbés par une vague historique de grèves à travers l’Allemagne, les travailleurs exigeant de meilleures conditions au milieu de la crise des coûts en cours. Les dernières négociations entre Volkswagen et les syndicats se sont conclues sans résolution. Les discussions doivent reprendre les 16-17 décembre, intensifiant la pression sur l’entreprise pour trouver un équilibre entre l’efficacité opérationnelle et la stabilité de la main-d’œuvre.
Prochaines étapes et implications sur le marché
Volkswagen s’est abstenu de commenter le rapport, tandis que Porsche SE, le véhicule d’investissement des familles Piech et Porsche, a également refusé de faire une déclaration.
Les enjeux restent élevés alors que Volkswagen doit naviguer entre des pressions internes et externes complexes pour réaliser des réductions de coûts sans aliéner sa main-d’œuvre ni nuire à sa réputation en tant que pilier de l’industrie allemande.
Avec une solution ciblée d’ici la fin de l’année, tous les yeux sont rivés sur la prochaine décision de l’automobile alors qu’elle cherche à équilibrer la discipline fiscale avec la préservation de son héritage en tant que fabricant automobile mondial de premier plan.