Le rideau est tombé sur le Grand Prix d’Australie de Formule 1 2025, une course aussi palpitante qu’imprévisible. Plusieurs points clés et sujets de discussion émergent de cette rencontre à haute vitesse. Plongeons dans ces détails passionnants.
Le pilote vedette de McLaren, Lando Norris, ainsi que toute l’équipe, ont su se montrer à la hauteur, ayant un impact significatif sur la course. La puissance de la MCL39 était évidente sur le Circuit d’Albert Park, endurant à la fois des pistes ensoleillées et un bitume détrempé. Le triomphe de Norris sur Max Verstappen par une mince marge de huit dixièmes de seconde masque l’ampleur réelle de la suprématie de McLaren, quelque peu obscurcie par des interruptions de course telles qu’une averse tardive et des interventions de la voiture de sécurité.
Norris et McLaren ont réussi à creuser un écart de 14 secondes sur Verstappen dans les dix premiers tours, grâce à la gestion impressionnante des pneus de la MCL39 alors que la piste s’asséchait. Cet écart significatif et la performance globale de l’équipe ont poussé George Russell de Mercedes à prédire une saison potentiellement prestigieuse pour McLaren, même en dépit des changements réglementaires. Norris, cependant, est resté humble, mettant en garde contre la complaisance malgré l’ascendance indéniable de l’équipe.
Ferrari, en revanche, s’est retrouvée dans des eaux troubles. Ce qui semblait initialement être un week-end prometteur pour le Cheval Cabré, avec Charles Leclerc en tête de la deuxième séance d’essais, a progressivement tourné au vinaigre. Les débuts de Lewis Hamilton en rouge Ferrari se sont terminés par une décevante 10ème place, deux places derrière son nouveau coéquipier Leclerc. La performance de l’équipe a soulevé des inquiétudes quant à sa capacité à poser un défi substantiel à McLaren et à savoir si elle peut sauver sa candidature au championnat.
Pendant ce temps, Mercedes a démontré un avenir prometteur dans l’ère post-Hamilton. Malgré le scepticisme initial concernant la décision de remplacer le champion F1 à sept reprises par le rookie Andrea Kimi Antonelli, la performance de ce dernier a été tout simplement impressionnante. La conduite exceptionnelle d’Antonelli, qui a inclus un manœuvre de dépassement spectaculaire sur la Williams d’Alex Albon, a fait taire les critiques. La performance de l’équipe, couplée à George Russell profitant de la sortie de piste d’Oscar Piastri pour saisir un podium, met Mercedes sur un pied d’égalité avec McLaren dans le Championnat des Constructeurs.
Williams Racing, également, a eu son moment de gloire. Les spéculations d’avant-saison sur le potentiel de l’équipe à marquer régulièrement des points se sont révélées exactes, avec Alex Albon réalisant une finition dans le top cinq. Contrairement aux épreuves de l’année précédente, Williams n’a rencontré aucun problème majeur avec la voiture FW47. La contribution du nouveau recrue Carlos Sainz sur le front stratégique a aidé l’équipe à prendre la bonne décision concernant les changements de pneus, permettant à Albon d’enregistrer son meilleur résultat avec l’équipe depuis 2022.
Cependant, toutes les équipes n’avaient pas de raisons de se réjouir. L’équipe Haas F1, par exemple, s’est retrouvée à la traîne au fond du peloton tout au long du week-end. Malgré leur perspective optimiste au début de la saison, alimentée par des gains significatifs en soufflerie, la performance de l’équipe sur la piste a été décevante jusqu’à présent. Même la complétion de la course par les deux voitures n’a pas permis de récolter des points notables. Il reste à voir s’il s’agit d’une lutte passagère ou d’un thème récurrent pour Haas sur les circuits traditionnels.
En essence, le Grand Prix d’Australie 2025 a offert un départ palpitant à la saison de Formule 1. La course a mis en lumière le potentiel des équipes et des pilotes, tout en révélant des domaines nécessitant des améliorations. Alors que la saison se déroule et que les équipes se préparent pour le Grand Prix de Chine, le monde attend avec impatience de voir comment ces récits vont se développer.