Dans un tournant remarquable des événements, Mercedes a triomphé dans sa quête pour annuler la pénalité de cinq secondes initialement imposée au nouveau venu de la Formule 1, Kimi Antonelli, pour un prétendu relâchement dangereux lors de son arrêt au stand. Cette pénalité, qui avait à l’origine rétrogradé Antonelli d’une honorable quatrième place à une cinquième moins impressionnante lors du prestigieux Grand Prix d’Australie, a été contestée avec succès et annulée.
La pénalité initiale découlait d’un incident survenu lors d’une transition tardive vers des pneus intermédiaires. Antonelli, qui avait impressionné en passant d’une 16ème position de départ à la quatrième place vers la fin, a été pénalisé car les commissaires ont estimé que son relâchement sur la piste avait mis en danger Nico Hulkenberg de Sauber. Le pilote de Sauber a été contraint de freiner brusquement et de dévier pour éviter une collision.
Cette pénalité a d’abord vu Antonelli tomber derrière Alex Albon de Williams, qu’il avait réussi à dépasser dans les dernières étapes de la course. Cependant, Mercedes, insatisfaite de la décision, a exercé son Droit de Révision, en déposant une pétition auprès des commissaires dimanche soir.
Le processus d’appel nécessitait que Mercedes présente « un élément nouveau significatif et pertinent » à la FIA pour que l’audience soit initiée. L’équipe a pu satisfaire cette exigence en fournissant des images non diffusées d’une caméra de rollhoop. Ces preuves vidéo, combinées à des images aériennes supplémentaires d’un hélicoptère, ont été décisives pour changer la perspective des commissaires.
Après avoir examiné les nouvelles preuves, les commissaires ont conclu que le relâchement d’Antonelli lors de son arrêt au stand n’avait posé aucun risque pour la sécurité. Une déclaration des commissaires a précisé que le rookie ne s’était pas engagé dans la voie rapide avant d’avoir parcouru une distance considérable dans la voie des stands. Ils ont également noté qu’Antonelli avait vérifié son miroir pour s’assurer qu’il n’interférerait pas avec le chemin de Hulkenberg.
Les commissaires ont en outre souligné que les images de la caméra de rollhoop démontraient qu’Antonelli avait amplement d’espace pour passer devant les stands de McLaren sans compromettre la sécurité des mécaniciens de McLaren.
La FIA, convaincue par les preuves présentées, a annulé sa décision initiale de pénaliser Antonelli avec une pénalité de cinq secondes. En conséquence de cette décision, Antonelli a récupéré sa quatrième place d’origine lors de ses débuts en F1, et Alex Albon a été réinitialisé à sa position d’arrivée sur la route, la cinquième place.
Ce renversement triomphant de la décision initiale non seulement consolide les débuts impressionnants d’Antonelli dans le monde de la Formule 1, mais souligne également l’engagement de Mercedes à garantir le fair-play et la justice dans le monde à enjeux élevés des courses automobiles.