Alors que la saison de Formule 1 2025 approche, le quadruple champion du monde Max Verstappen reste aussi concentré que jamais, tant sur la piste qu’en dehors. Lors d’une session de questions-réponses franche avec son équipe de sim racing Redline, l’as de Red Bull a évoqué son amour pour le sim racing, les pressions de la compétition au plus haut niveau, et les leçons qu’il a apprises tout au long de sa carrière.
Avec 12 saisons d’expérience en F1 à son actif et un cinquième titre en ligne de mire, les réflexions de Verstappen offrent un regard fascinant sur l’état d’esprit de l’une des figures les plus dominantes du sport automobile.
Sim Racing : un outil d’entraînement F1 à 95 % réaliste
Verstappen est depuis longtemps connu pour sa passion pour le sim racing, participant souvent à des événements iRacing de haut niveau lorsqu’il n’est pas au volant de son Red Bull RB dans la vie réelle. Mais alors que certains peuvent considérer le sim racing comme un simple jeu, le Néerlandais pense que c’est un outil d’entraînement incroyablement efficace.
“C’est à 90-95 % là,” a expliqué Verstappen. “La plus grande différence, ce sont les G-forces. Dans la vraie vie, tu ressens tout : l’accélération, le freinage, les virages. C’est quelque chose que tu ne vis pas en sim racing, surtout quand je suis sur un simulateur statique chez moi.”
Malgré le manque de retour physique, Verstappen insiste sur le fait que les éléments stratégiques de la course virtuelle reflètent les vraies courses de F1.
“En ce qui concerne le travail sur les réglages, les stratégies et les bons choix de pneus dans des conditions changeantes, la course virtuelle est exactement la même que dans la vie réelle.”
Même avec l’avancée de la technologie, Verstappen reste sceptique quant aux simulateurs de mouvement, croyant que le réalisme supplémentaire ne vaut pas le compromis en vitesse de réaction.
“Les simulateurs de mouvement sont plus lents. Si vous voulez ressentir davantage les forces, ils sont bien. Mais pour la vitesse ? Je préfère les simulateurs statiques.”
Comment Max Verstappen est devenu passionné de course
Contrairement à de nombreux jeunes fans qui sont tombés amoureux de la F1 en regardant des courses à la télévision, le parcours de Verstappen dans le monde du sport automobile a été bien plus immersif—il est né dedans.
“Je ne pense pas que regarder la F1 m’ait donné envie de courir,” a-t-il admis. “Quand je grandissais, mon père [Jos Verstappen] était encore en F1, et j’étais là pour les journées d’essai et certaines courses. Ces souvenirs restent avec vous.”
Ce n’était pas seulement l’exposition à la F1 qui a façonné son parcours. Le karting a été l’étincelle réelle.
“Mon père avait une équipe de karting à l’époque, et je voyais beaucoup de courses. Je voulais juste commencer à faire du karting moi-même. À ce moment-là, je ne pensais pas à la F1—je voulais juste conduire et m’amuser.”
Cette amusement s’est rapidement transformé en quelque chose de plus sérieux.
“Une fois que le karting est devenu compétitif, nous avons commencé à regarder quel était le niveau le plus élevé. C’est à ce moment-là, vers huit ans, que nous avons fixé l’objectif de la F1.”
Et le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.
Gérer la pression : Des batailles de karting aux titres mondiaux de F1
Pour quelqu’un qui a été en train de se battre pour des victoires depuis l’enfance, Verstappen a développé une perspective unique sur la pression.
“L’expérience aide beaucoup. Même en karting, quand tu défends au dernier tour, la pression se ressent de la même manière. La différence, c’est qu’en F1, tu dois avoir confiance en tes capacités et savoir quoi faire.”
Au fil des années de course aux côtés de son père, de ses coéquipiers et de ses rivaux, Verstappen a appris à rester calme sous pression.
“J’ai beaucoup pratiqué ces situations étant enfant. Que ce soit pour défendre avec des vieux pneus ou pour se battre roue à roue avec quelqu’un sur des pneus plus frais, il faut avoir confiance en ses compétences de pilote.”
Et si vous vous demandez si Max ressent toujours le stress ? Plus maintenant.
“C’est juste une autre course. J’ai vécu ces moments depuis que je suis enfant.”
Pas de regrets : Pourquoi Verstappen ne donnerait pas de conseils à son jeune moi
Lorsqu’on lui a demandé quel conseil il donnerait à un jeune Max Verstappen, sa réponse était pure Verstappen—il ne changerait rien.
“Il faut faire des erreurs. Il faut apprendre à la dure.”
Il croit que l’expérience est le meilleur enseignant, et qu’on dire quoi faire n’est pas la même chose que de le découvrir soi-même.
“Si vous saviez tout à l’avance, ce serait ennuyeux. Les gens peuvent vous dire ‘ne faites pas ceci, ne faites pas cela,’ mais tant que vous ne faites pas l’erreur vous-même, vous n’apprendrez pas vraiment.”
Pour Verstappen, les leçons qu’il a apprises à la dure ont fait de lui le pilote qu’il est aujourd’hui.
“C’est exactement ce que je dirais—laissez-les vivre cela.”
2025 : La route vers un cinquième championnat du monde
Avec quatre titres mondiaux à son actif, Verstappen se prépare pour une nouvelle saison intense. Il sait que la concurrence sera féroce, avec McLaren, Ferrari et Mercedes qui s’attendent tous à réduire l’écart avec Red Bull.
Mais s’il y a une chose qui est claire dans ses paroles, c’est que Max Verstappen s’épanouit sous pression. Que ce soit en sim racing ou en Formule 1, il reste concentré sur un objectif—gagner.
La saison 2025 commence en Australie, où Verstappen fera ses premiers pas vers le titre numéro cinq. Étant donné son état d’esprit, son expérience et son talent brut, il est difficile de parier contre lui. 🚀🏆