Max Verstappen : Pourrait-il dominer le championnat de F1 avec Racing Bulls ?
Dans le monde électrisant de la Formule 1, la question qui préoccupe tout le monde cette saison est : Que se passerait-il si Max Verstappen avait échangé son siège chez Red Bull Racing contre une place chez Racing Bulls ? Le débat a suscité une discussion ardente parmi les fans et les experts, l’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher affirmant audacieusement que Verstappen pourrait potentiellement contester le championnat avec la voiture de l’équipe junior.
Schumacher a exposé son argument sur le podcast Backstage Boxengasse, affirmant : « J’irais presque jusqu’à dire que Max pourrait théoriquement se battre pour le championnat avec cette voiture. La voiture est tout simplement plus polyvalente, donc vous pouvez la rendre performante sur chaque circuit. » Cette perspective alléchante a fait vibrer les fans d’excitation, spéculant sur la domination pure que Verstappen pourrait déchaîner s’il exploitait son expérience chez Racing Bulls.
Un regard sur le classement actuel révèle que les prédictions de Schumacher ne sont pas que des mots en l’air. Liam Lawson, qui court pour Racing Bulls, a accumulé un impressionnant total de 20 points, tandis que son homologue chez Red Bull, Yuki Tsunoda, a eu du mal à en sécuriser seulement neuf. Cette comparaison statistique soulève des sourcils et alimente le débat sur la question de savoir si la présence de Verstappen aurait pu propulser Racing Bulls dans la course au titre.
Cependant, l’idée que Verstappen teste les eaux avec la VCARB 02 est un non-sujet pour Red Bull. Le directeur de l’équipe, Helmut Marko, n’a pas tardé à rejeter cette idée, déclarant : « Non », lorsqu’on lui a demandé s’ils avaient déjà envisagé un tel mouvement. La peur ? Que cela undermine la revendication de Red Bull selon laquelle les deux équipes opèrent indépendamment. Avec les deux équipes sous l’égide de Red Bull GmbH, les enjeux sont élevés, et tout croisement pourrait entraîner un examen sérieux.
Même David Coulthard, le commentateur F1 chevronné, a donné son avis sur le sujet, exprimant des doutes quant aux avantages potentiels d’un test de Verstappen avec Racing Bulls. « Ils ont des données. Les données sont basées sur toutes les informations factuelles. Ils sauront comment les deux voitures se comparent », a-t-il déclaré. Pourtant, Coulthard reste convaincu que Verstappen brillerait dans n’importe quelle voiture, prédisant : « Il ne faudrait que deux tours à Max pour tirer le maximum de n’importe laquelle de ces voitures. »
Alors que la conversation se poursuit, les deux équipes semblent ancrées dans leurs positions. Laurent Mekies de Red Bull a souligné les différences significatives dans les conceptions des voitures, affirmant : « Vous savez, d’où viennent les voitures est trop différent pour que quiconque puisse transférer quoi que ce soit d’une voiture à une autre. » Il a ajouté que la beauté de la F1 réside dans le parcours de développement unique de chaque équipe, soulignant les dynamiques complexes en jeu.
Ce qui est indiscutable, c’est que Racing Bulls a conçu une voiture qui semble plus tolérante que la Red Bull à la lame de rasoir. Bien que la RB21 possède un potentiel de pointe plus élevé, elle exige un pilote capable de naviguer dans sa fenêtre de performance étroite—un domaine où Verstappen a prouvé qu’il était inégalé. Alan Permane, le successeur de Mekies chez Racing Bulls, a offert une perspective intrigante sur le design de leur voiture, suggérant qu’il pourrait être plus facile pour les ingénieurs de l’optimiser, leur donnant ainsi un avantage en performance.
Les fans ne peuvent s’empêcher de se demander : Verstappen aurait-il pu libérer encore plus de vitesse dans la VCARB 02 ? À Zandvoort, Isack Hadjar a terminé seulement deux secondes derrière Verstappen après 72 tours, suscitant des spéculations sur les capacités de Verstappen dans la voiture de l’équipe junior. Permane, cependant, a réfuté l’idée que la VCARB 02 soit intrinsèquement une machine conviviale pour les débutants, déclarant : « Je pense que c’est ce que nous avons découvert cet hiver… une voiture qu’un pilote de haut niveau trouverait également confortable à conduire. »
Malgré la possibilité séduisante de voir Verstappen dans une VCARB 02, la dure réalité est que cela reste un fantasme. La politique interne de la F1, combinée à la nécessité d’indépendance entre les équipes, rend un tel test improbable. Fait intéressant, ce n’était pas toujours le cas ; en 1997, Michael Schumacher a testé une Sauber tout en conduisant déjà pour Ferrari, montrant une époque où l’indépendance des équipes n’était pas aussi farouchement protégée.
Alors que la saison 2025 se déroule, les fans sont laissés à réfléchir aux « et si » de la carrière de Verstappen. La vision de lui chez Racing Bulls, luttant pour le championnat, restera un rêve exaltant—un rêve qui danse de manière tantalissante juste hors de portée au milieu du monde complexe de la politique de la Formule 1.