La prise de pouvoir du Président de la FIA dérange les responsables
Dans un mouvement audacieux qui a envoyé des ondes de choc à travers la communauté du sport automobile, le Président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, pousse apparemment pour des changements qui augmenteraient considérablement son contrôle sur l’organisation. La proposition, qui doit être votée lors de la prochaine Assemblée Générale, a soulevé des inquiétudes quant aux motivations et aux intentions du Président.
Depuis qu’il a pris les rênes en 2021, Ben Sulayem n’est pas étranger à la controverse, son leadership étant marqué par une série de démissions et de licenciements très médiatisés. Les dernières propositions, décrites dans un document divulgué obtenu par BBC Sport, suggèrent une consolidation du pouvoir entre les mains du Président émirati, suscitant des craintes quant à une diminution des contrôles et des équilibres au sein de la FIA.
Alors que certains au sein de l’organisation se sont abstenus de commenter en raison d’accords de non-divulgation, d’autres se sont exprimés contre les changements proposés. Un individu anonyme a exprimé son appréhension, déclarant : « La plupart des propositions visent une sorte de consolidation du pouvoir, un contrôle plus centralisé et une tentative d’éliminer les contrôles et les équilibres indépendants. » Un autre observateur a noté que le document était « très habilement rédigé », masquant une potentielle prise de pouvoir sous le couvert d’une position morale supérieure.
Une proposition particulièrement préoccupante vise à resserrer le calendrier pour que les potentiels challengers déclarent leur candidature à la présidence, ce qui pourrait contrecarrer toute opposition à la direction de Ben Sulayem. De plus, le Président pourrait acquérir le pouvoir de disqualifier des candidats et d’exercer une plus grande influence sur la composition du sénat de l’organisation.
Une clause controversée dans le document souligne l’importance de l’intégrité professionnelle des candidats, laissant entendre des critères stricts qui pourraient constituer une barrière à l’entrée pour certains prétendants. Avec Ben Sulayem déjà à la tête de comités clés responsables de l’examen des candidats, des questions ont été soulevées concernant l’équité et la transparence du processus électoral.
Les changements proposés surviennent au milieu de rumeurs selon lesquelles l’ancien champion de rallye Carlos Sainz Sr envisage une candidature à la présidence, un développement qui a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté du sport automobile. Cependant, avec l’emprise de Ben Sulayem sur le pouvoir qui se renforce, les aspirations de Sainz pourraient faire face à des obstacles insurmontables, redéfinissant potentiellement le paysage du leadership de la FIA.
Alors que le monde du sport automobile se prépare à un potentiel changement dans les dynamiques de pouvoir, les implications des changements proposés par Ben Sulayem devraient résonner bien au-delà des couloirs de la FIA. Restez à l’écoute pour plus de mises à jour alors que cette saga captivante se déroule.