La Ferrari SF-25, qui sera pilotée par Lewis Hamilton lors de la prochaine saison F1 2025, a suscité des interrogations dans le monde des sports mécaniques. L’ancien directeur technique de la F1, Gary Anderson, a exprimé des inquiétudes quant au potentiel de performance de la voiture, suggérant qu’elle pourrait ne pas représenter une amélioration significative par rapport au véhicule Mercedes que Hamilton a conduit la saison dernière.
Hamilton, sans doute le pilote le plus décoré de l’histoire de la F1 avec un nombre record de sept championnats du monde et plus de 100 victoires et pole positions, est prévu pour faire ses débuts avec Ferrari lors du Grand Prix d’Australie la semaine prochaine. Cela survient après son passage très médiatisé de Mercedes durant l’hiver, dans une démarche qui promet de bouleverser le paysage de la F1.
Cependant, la Ferrari SF-25 n’a pas impressionné lors du récent test de pré-saison à Bahreïn, ce qui a conduit Anderson à remettre en question sa compétitivité. Les premières impressions indiquent que la voiture pourrait ne pas être aussi ‘conviviale pour le pilote’ qu’on pourrait s’y attendre. Il convient de noter qu’Hamilton n’a réussi que deux victoires depuis 2022 avec Mercedes, alors que l’équipe luttait pour s’adapter aux nouvelles règles d’effet de sol de la F1.
Le passage d’Hamilton chez Ferrari a été perçu par beaucoup comme une occasion pour lui de décrocher un huitième titre sans précédent. Cependant, la performance de la SF-25 à Bahreïn a jeté un doute sur ces attentes. Selon PlanetF1.com, Ferrari est actuellement prédit comme étant en retard par rapport à McLaren, Red Bull et Mercedes dans le classement précoce de la F1 2025.
Anderson a noté que la Ferrari SF-25 semblait avoir des difficultés sur la piste, Hamilton commettant des erreurs peu caractéristiques. Il a exprimé des doutes sur le fait que la nouvelle voiture Ferrari soit un meilleur ajustement pour Hamilton que la Mercedes qu’il a conduite la saison dernière, qui avait également ses problèmes.
Ajoutant aux préoccupations, il a été rapporté que Charles Leclerc, le coéquipier de Hamilton, a également rencontré des difficultés avec le comportement imprévisible de la SF-25 à Bahreïn. L’équilibre de la voiture a changé, passant de l’oversteer préféré de Leclerc à l’understeer en raison des modifications mises en œuvre durant l’hiver, ce qui a entraîné une baisse de la confiance de Leclerc dans le véhicule.
L’équipe technique de Ferrari, dirigée par Loic Serra, ne laisse apparemment aucune pierre non retournée dans sa quête pour comprendre et rectifier les problèmes de la SF-25 avant le GP d’Australie. Le retour à une configuration de suspension avant à tirant, un concept favorisé par McLaren et Red Bull, est l’un des principaux changements que l’équipe espère exploiter pour de meilleures performances.
Malgré les impressions initiales alarmantes, il est crucial de se rappeler qu’il est encore tôt dans la saison. L’équipe Ferrari est connue pour sa recherche incessante de l’excellence, et il y a encore de nombreuses possibilités de développement et d’amélioration à mesure que la saison se déroule.
Alex Brundle, le pilote de course et fils du commentateur de Sky F1 Martin Brundle, a été l’un des premiers à commenter la maniabilité difficile de la SF-25. Il a noté que la voiture avait l’air ‘vraiment, vraiment méchante’ sur la piste, renforçant ainsi les préoccupations d’Anderson.
En conclusion, avec Hamilton ayant admis vers la fin de l’année dernière qu’il ‘n’est plus rapide’, la performance de la Ferrari SF-25 est susceptible de jouer un rôle crucial dans la définition de la trajectoire de sa carrière. Il est clair que tous les regards seront tournés vers Ferrari et Hamilton alors que la saison F1 2025 commence, et les fans attendront avec impatience de voir comment l’histoire se déroule.