L’équipe de F1 Racing Bulls célèbre un grand déménagement vers un nouveau siège moderne et à la pointe de la technologie, laissant derrière elle ce que le directeur de l’équipe, Laurent Mekies, a candidement qualifié de « pire » base de tout le circuit de Formule 1. Les anciens locaux à Bicester, qui abritaient autrefois le département d’aérodynamique de l’équipe, ont été abandonnés au profit d’un bâtiment à la pointe de la technologie situé à Milton Keynes, juste à côté du reste de la famille Red Bull.
Dans une récente discussion avec Motorsport Week et certains médias, Mekies n’a pas mâché ses mots sur l’ancien siège. Il a reconnu que l’installation de Bicester avait longtemps cessé de répondre aux besoins de l’équipe mondialement reconnue. « Nous avons décidé d’y aller il y a près de 15 ans. C’était trop petit pour nous, trop vieux. Je ne veux pas dire que c’était le pire siège de F1, mais je pense que c’était vraiment le cas, » a déclaré Mekies sans détour.
Le déménagement vers le nouveau site apporte une multitude d’avantages pour Racing Bulls, au-delà de l’évasion du bâtiment exigu et vieillissant de Bicester. La proximité avec Red Bull est d’une importance stratégique, car Racing Bulls intègre plusieurs composants Red Bull dans la construction de ses voitures, y compris les systèmes de groupe motopropulseur et de suspension. L’équipe sera également l’une des deux seules équipes à utiliser le moteur Red Bull sur mesure l’année prochaine.
Le nouvel emplacement renforce également l’attractivité de Racing Bulls sur le marché de l’emploi en F1, où la majorité des talents est basée au Royaume-Uni. « Ce que nous avons maintenant, c’est un tout nouveau bâtiment, » a précisé Mekies. « Cela a commencé dans un champ exactement comme nous le voulions. Donc, c’est une installation de très haute technologie qui donne à nos gens les outils parfaits pour travailler dans les bonnes conditions. »
L’approche de l’équipe a également évolué avec le déménagement. Racing Bulls promeut désormais une approche ‘sans emplacement’, permettant aux employés de travailler depuis le Royaume-Uni ou la base de Faenza sans restrictions départementales. Ce changement reflète une attitude flexible et progressiste qui permet à l’équipe de recruter les meilleures personnes d’Europe et d’Angleterre, et de gérer efficacement ses ressources en talents.
Mekies a exprimé son enthousiasme pour cette nouvelle approche, déclarant : « Je ne pense pas qu’il soit jamais un avantage d’être divisé entre plusieurs sièges, mais nous essayons de le voir différemment et nous essayons d’en faire au moins quelques avantages. Donc, nous n’avons pas un seul département qui travaille à Milton Keynes, et un autre qui travaille à Faenza. Nous évoluons vers ce que nous appelons en interne une approche sans emplacement. »
L’équipe récolte déjà les bénéfices de cette nouvelle stratégie. Par exemple, les ingénieurs de course d’Isack Hadjar sont désormais basés en Angleterre, tandis que l’équipe de Yuki Tsunoda opère depuis l’Italie. Cette approche sans emplacement est prête à transformer la façon dont l’équipe fonctionne et interagit au sein de la famille Red Bull. Avec un nouveau départ dans un nouvel emplacement, Racing Bulls est bien positionné pour tirer parti de ces changements et accélérer ses performances dans les années à venir.