Vainqueur de la course, Charles Leclerc de Monaco a célébré sa victoire avec l’équipe Ferrari. Le 26 mai 2024, lors du Grand Prix de Monaco, qui fait partie du Championnat du Monde de Formule 1 et s’est déroulé à Monte Carlo, Monaco, Leclerc a enfin remporté sa course à domicile. Cette victoire pourrait avoir des implications importantes et constitue une réalisation majeure pour Leclerc après des années d’efforts. Cela compense largement la course monotone de 78 tours qui a précédé le moment fort de Leclerc sur le podium.
Malgré les débats en cours sur le maintien de Monaco au calendrier de la F1, cet événement est une tradition depuis les années 1950 et est considéré comme le Grand Prix le plus prestigieux de tous. Leclerc, qui a grandi en regardant les mêmes rues qui abritent maintenant les tribunes où les fans locaux se rassemblent pour le soutenir, le sait mieux que quiconque. Bien qu’il ait eu plusieurs occasions par le passé de mettre fin à sa disette, ce n’est qu’en cette saison qu’il a enfin atteint la victoire si illustre qu’il poursuivait.
En 2021, Leclerc a impressionné en décrochant la pole position dans sa sous-estimée Ferrari SF-21, surpassant les concurrents de Red Bull et Mercedes. Cependant, un accident lors de son dernier tour en Q3 à la chicane de la Piscine et une défaillance de l’arbre de transmission lors de son tour de reconnaissance l’ont empêché de participer. Rester sur la grille pour l’hymne national, sachant qu’il ne serait qu’un spectateur, a été une déception dévastatrice.
L’année suivante, en 2022, Leclerc s’est retrouvé dans une situation similaire. Alors qu’il était dans le cockpit, il a ressenti un sentiment d’impuissance, incapable d’éviter une erreur stratégique de la part de Ferrari qui lui a coûté cher. Ces revers n’ont fait qu’intensifier son désir de remporter la victoire dans sa course à domicile, rendant sa récente victoire au Grand Prix de Monaco encore plus significative.
Même quand il n’était pas en lice pour la victoire en course, il a dû faire face à des circonstances malheureuses. Un problème de freins a mis fin à sa première course en F1 en 2018, et il a subi une crevaison avec Ferrari la saison suivante, alors qu’il tentait de se remettre d’une erreur précédente.
Pendant ce temps, il a été privé d’un podium probable l’année dernière, quand une pénalité pour avoir gêné Lando Norris l’a fait chuter de la troisième à la sixième place.
Chaque tentative infructueuse a alimenté les spéculations sur une malédiction pour Leclerc. Cependant, la star de Ferrari a rejeté de telles théories et a refusé de se lamenter sur la déception.
Leclerc avait un score à régler, et c’est exactement ce qu’il a fait. Dès le début des essais, il était en excellente forme, poussant sa Ferrari SF-24 au maximum et prenant des risques que ses concurrents n’oseraient pas.
Comme l’a souligné son coéquipier chez Ferrari, Carlos Sainz, tandis que les autres étaient prudents pour trouver leur rythme, Leclerc était déjà en mode qualification dès le départ.
« Il a toujours été incroyablement rapide à Monaco. Il s’en est très bien tiré », a déclaré Sainz. « La seule différence que j’ai remarquée, c’est qu’il semblait être en mode Q3, faisant deux tours, dès la FP1, en mode Q3, faisant deux tours ».
Cela s’est traduit par Leclerc en tête des tableaux de temps lors des deuxième et troisième séances d’essais, poussant les deux pilotes Red Bull à admettre leur défaite.
Avec détermination, Leclerc s’est prouvé à lui-même et a décroché sa troisième pole position à Monaco.
Un changement inattendu de moteur après la troisième séance d’essais a causé de la tension au sein de l’équipe Ferrari. Cependant, Leclerc est resté calme et concentré sur son objectif final. Le patron de l’équipe Ferrari, Frederic Vasseur, a ensuite discuté de la façon dont Leclerc a surmonté la tension qui était évidente l’année dernière et a abordé ce week-end avec une attitude plus calme.
Vasseur revealed: « Last year, he seemed a bit nervous and tense from the beginning of the weekend. But this year, he was much more relaxed from the start. From the first lap of the first practice session, he had a fantastic weekend. Even when we had an issue in qualifying, causing us to lose valuable time, he remained calm and in control. »
Despite Leclerc’s reputation as a driver who excels in single lap performances, he did not top the time sheets in the first two qualifying segments. This season, he struggled to show his usual speed, including a mistake in Australia that allowed Sainz to take the lead.
However, when Leclerc identifies a weakness, he works hard to overcome it. With some adjustments to his car’s setup for the final qualifying session, he regained confidence and secured provisional pole position. He then further improved his time on his second lap, narrowly beating Oscar Piastri.
« We faced some difficulties with the balance of the car, » he admitted. « I couldn’t find the right feeling. However, during Q3, we made some adjustments, especially with the front wing and tools, and I regained my pace. So, I was a bit more satisfied in Q3. »
The time difference was only 0.154 seconds, a small advantage all things considered. However, Monaco is not a typical track, and the similar margin between the second and seventh McLaren cars demonstrated that Leclerc was superior to the rest.
Leclerc seized the opportunity, but he has been in the same position twice before, and Monaco has punished him severely in the past so he does not consider this achievement as guaranteed.
Cependant, même selon les normes de Monaco, la course s’est avérée être une affaire beaucoup plus simple, quelque chose que Leclerc a toujours espéré mais jamais expérimenté dans le passé.
Un gros accident au premier tour impliquant la Red Bull de Sergio Perez et les voitures de Haas à Beau Rivage a entraîné une longue interruption de 45 minutes avec drapeau rouge.
Conformément aux règlements sportifs, les concurrents ont pu changer leurs pneus lors d’un arrêt, ce qui a pratiquement annulé l’importance de la stratégie, car les pilotes en position de marquer des points ont saisi l’occasion pour changer de composés et respecter le changement obligatoire.
Avec encore 77 tours à parcourir, cela signifiait que gérer le rythme était encore plus crucial que d’habitude, car les voitures tournaient à des vitesses proches des normes de la Formule 2 à certains stades.
Mais, comme l’a laissé entendre Leclerc, conduire à une vitesse plus lente dans des espaces restreints comporte ses inconvénients ; la concentration peut diminuer, les points de repère peuvent être perdus et les pilotes peuvent être plus enclins à commettre des erreurs.
La Ferrari a également dû naviguer à travers les risques potentiels qui pourraient survenir si Norris, quatrième, profitait de l’arrêt de Russell avec des pneus mediums.
Le calme qui a envahi l’équipe Ferrari pendant les week-ends de course est évident dans sa capacité à communiquer parfaitement avec les stratèges, les ingénieurs de course et les pilotes, sans se soucier de Norris représentant une menace avec des pneus neufs.
Comparé aux saisons précédentes, Ferrari a affiché le même niveau de contrôle et de confiance qu’une équipe de Formule 1 très réussie avec plusieurs championnats à son actif.
La Ferrari a également bénéficié de circonstances favorables. Le drapeau rouge, qui neutralise l’aspect stratégique qui joue généralement un rôle crucial dans les courses de Monaco, a joué en sa faveur. De plus, Sainz a subi une crevaison au premier tour suite à un contact avec Piastri dans le virage 1, le faisant tomber en fin de peloton.
Cette interruption a empêché Sainz d’être poursuivi de près par les voitures McLaren, l’épargnant de l’embarras. De plus, le contact de Piastri avec Sainz a entraîné des dommages sur sa propre McLaren qui n’ont pas pu être entièrement réparés, estimant qu’ils ont coûté jusqu’à 0,250s par tour.
Cependant, Leclerc a eu sa part de chance. Il a livré des tours exceptionnels quand cela importait le plus, a géré avec succès deux départs arrêtés et son avance de sept secondes à la fin a montré qu’il avait encore plus de rythme en réserve.
La forte finition de Leclerc a assuré une course tranquille jusqu’à la ligne d’arrivée et lui a permis de savourer les derniers tours en se promenant dans les rues prestigieuses de Monaco dans une voiture de Formule 1 de Ferrari.
Mais c’est à ce moment que Leclerc a rencontré son plus grand défi, et ce n’était pas un autre pilote. La chose la plus proche de l’empêcher n’était pas un concurrent rival ou même son propre équipe, comme cela avait été le cas par le passé. Au lieu de cela, ce sont les larmes qui ont surgi quand il se souvenait de son défunt père, Hervé.
La tragédie a toujours fait partie de la carrière de Leclerc, même avant son arrivée en F1. Jules Bianchi, son parrain qui a lutté pour que Ferrari reconnaisse son talent, a tragiquement succombé à ses blessures alors qu’il poursuivait ses propres rêves en 2015. Et en 2017, Hervé a perdu la bataille contre la maladie, manquant l’occasion de voir le succès de son fils sur la grande scène.
Depuis lors, Leclerc s’est fait la promesse de ne pas laisser leur guide être gaspillé. Il a développé une force mentale qui lui permet de canaliser son angoisse dans sa performance sur la piste.
Cependant, il était évident que les émotions accumulées tout au long du week-end avaient un impact sur Leclerc. Alors qu’il était perché sur sa voiture de Ferrari victorieuse, il a poussé un rugissement à la fois passionné et soulagé.
Avec un sourire radieux sur le podium, enveloppé dans le drapeau de Monaco, Leclerc a regardé vers le haut pour voir ses amis sur les balcons. Ils étaient là pour lui dans les moments difficiles, lorsque tout semblait s’effondrer.
Leclerc a toujours voulu l’amour de Monaco, et maintenant il l’a. Ce week-end pourrait être significatif et l’inspirer à atteindre des sommets encore plus grands à l’avenir.
Leclerc a obtenu le résultat qui a attiré l’attention des journaux qu’il convoitait depuis sa dernière victoire en juillet 2022. Associé à ses performances constantes cette saison et aux difficultés de Red Bull à Monaco, Leclerc est maintenant à 31 points du leader du championnat.
Les récentes mises à jour apportées par l’équipe Ferrari à Imola ont amélioré le confort de Leclerc au volant. Maintenant, il a la capacité de manipuler la SF-24 selon ses préférences, contrairement à son prédécesseur imprévisible.
« Charles a montré une grande confiance en ses compétences de freinage », a évalué Marc Gene. « À Rascasse et à Sainte Devote, il était exceptionnellement rapide. Récemment, nous avons apporté des ajustements aux réglages de la voiture, et il s’est dit satisfait de la façon dont la voiture répond désormais à ses commandes. À partir de sa performance à Imola, il est évident qu’il a tiré le meilleur parti de l’expérience de conduite de la voiture, et nous pouvons dire avec confiance qu’il est satisfait de son comportement ».
Contrairement à 2022, Leclerc se retrouve maintenant dans un environnement de Ferrari qui le soutient pleinement et vise à maximiser ses talents, plutôt que de lui imposer des limites. Cette transformation a été principalement influencée par Vasseur, le leader perspicace que Ferrari attendait tant, et qui a restauré la foi de Leclerc dans la marque.
La compétition en Formule 1 n’a jamais été aussi féroce, mais Ferrari relève le défi avec une détermination renouvelée, Leclerc étant au centre de tout. Leclerc lui-même nie toute croyance dans les théories de malédiction qui l’entouraient, mais il y avait sans aucun doute un poids sur ses épaules qui a maintenant été levé. Vasseur croit fermement que le récent triomphe de Leclerc à Monaco le propulsera vers des sommets encore plus élevés, solidifiant son statut de fils prodigue de Ferrari.
Vasseur a admis : « Je pense que la victoire à Monaco était cruciale pour Charles. Il portait la pression de cette victoire depuis des années. Cependant, ce n’est pas seulement à propos de Monaco ; je crois que ce succès renforcera sa confiance en lui et aura un impact positif sur son approche des événements futurs ».
Peu importe ce que le reste de la saison réserve, comme l’a souligné Vasseur, le Leclerc du passé est maintenant de l’histoire ancienne. La version la plus récente de Leclerc, qui dirigera l’attaque de Ferrari pour retrouver sa place au sommet de la Formule 1, arrivera à Montréal avec un nouveau sens de but et sans les restrictions qui le retenaient auparavant.
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