Titre : Le système de points obsolète de la Formule 1 : est-il temps pour une refonte majeure ?
Dans le monde à haute octane de la Formule 1, un retournement de situation choquant a émergé qui pourrait changer la course au titre de manière dramatique ! La campagne ambitieuse de Lando Norris pour le championnat vient de rencontrer un énorme obstacle suite à son DNF décevant à Zandvoort. Avec ce revers crucial, Norris a effectivement perdu sa seule carte ‘joker’ pour le reste de la saison, ne lui laissant que peu de marge pour d’autres erreurs s’il espère devancer son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri. La tension est palpable alors que l’élan de Piastri augmente, grâce à une autre victoire palpitante. Mais que se passerait-il si le système de points était différent ? Que se passerait-il si nous remettions le temps en arrière et réintroduisions un système de points à la mode des années 1970 ?
Bien que cela puisse sembler scandaleux pour la génération actuelle de fans de F1, revisiter les méthodes de points historiques aurait pu transformer la dynamique de la bataille Norris-Piastri. À une époque où les pannes mécaniques étaient courantes, un système permettant aux pilotes de rejeter leurs pires résultats avait parfaitement du sens. Ce n’est qu’en 1991 que les pilotes ont commencé à conserver chaque point qu’ils gagnaient tout au long de la saison, modifiant à jamais le paysage du championnat.
Dans les premiers jours de la Formule 1, seuls les meilleurs résultats d’une saison d’un pilote comptaient pour son total. Cela signifiait que les pilotes avaient des ‘jokers’ à jouer, amortissant l’impact de la malchance qui découlait souvent de retraits techniques. La raison ? Cela visait à égaliser les chances et à s’assurer que les pilotes les plus rapides sortent victorieux sans être pénalisés par le malheur.
Par exemple, en 1950, seules les quatre meilleures performances sur sept courses comptaient pour le championnat, évoluant vers cinq ou six à mesure que le nombre de courses augmentait. En 1967, la structure du championnat permettait de faire tomber la pire course d’un pilote de chaque moitié de saison, rendant la bataille plus engageante.
Si ce système de « scores abandonnés » était toujours en vigueur aujourd’hui, la retraite catastrophique de Norris au GP du Canada ne serait pas un problème. Pour Piastri, la situation serait légèrement modifiée ; il abandonnerait deux points de sa performance à Melbourne, mais au final, les enjeux seraient moins intenses. Zandvoort, cependant, ferait encore mal pour Norris mais ne supprimerait pas totalement ses chances. Son DNF serait simplement un résultat non comptabilisé, tandis que les points de Piastri en Hongrie seraient hors tableau jusqu’à ce qu’il obtienne un autre podium.
Cette approche complexe pourrait-elle être considérée comme injuste ? C’est certainement sujet à débat. Prenons, par exemple, le fameux GP de Malaisie 2016, où la défaillance du moteur de Lewis Hamilton a radicalement modifié la course au titre contre Nico Rosberg. Si Hamilton avait terminé cette course, le récit du championnat aurait probablement été radicalement différent.
La réalité est que la retraite technique de Norris est une pilule amère à avaler, surtout compte tenu de l’écart actuel de 34 points qui ne reflète pas fidèlement leurs performances compétitives. Alors que Piastri a montré de la constance et une vitesse fulgurante cette saison, Norris n’est pas loin derrière, souvent séparé par de simples millièmes de seconde en qualification.
Le système de points a changé de manière spectaculaire au fil des décennies, et bien que l’ère moderne récompense la performance constante, elle soulève également des questions sur l’équité. En 1980, l’introduction d’un système de résultats ‘meilleure équipe 11’ favorisait les victoires nettes plutôt que les deuxièmes places constantes. Cependant, la saison 1988 a vu Alain Prost marquer plus de points tout en perdant le titre au profit d’Ayrton Senna, déclenchant un débat qui a conduit à la retraite éventuelle du concept de scores abandonnés à mesure que la fiabilité des voitures s’améliorait.
Mais soyons honnêtes : la complexité est l’ennemi de l’engagement. La Formule 1, comme tout sport, doit être accessible aux fans, et l’arithmétique complexe des scores abandonnés ne fait qu’aggraver l’expérience. À titre de comparaison, la structure simple 3-1-0 du football est facile à comprendre pour les fans de tous âges.
Alors, un retour à un système de scores abandonnés pourrait-il rendre la course au titre plus équitable aujourd’hui ? Peut-être, dans une certaine mesure. En ce moment, Norris est contraint de compenser sa malchance, une réalité qui semble injuste. Cependant, la nature technique de la F1 est intégrale à son charme, et les défis qu’elle présente sont ce qui rend le sport exaltant.
Le débat sur le mécanisme de notation des points n’est pas seulement une question de chiffres ; il s’agit de l’essence de la compétition. Un championnat ne consiste pas seulement à identifier l’athlète le plus fort ; il s’agit de déterminer un vainqueur dans un cadre spécifique. Et ce cadre est ce qui pousse les fans à revenir, même lorsque les enjeux sont plus élevés que jamais. Alors que nous nous précipitons vers la fin de la saison, la question demeure : ces règles continueront-elles à façonner le destin des champions, ou est-il temps d’une refonte radicale ? Le temps presse !