Dans NASCAR, chaque seconde compte. Une décision prise en une fraction de seconde sur la piste peut faire la différence entre gloire et chagrin. Mais pour Brad Keselowski, le moment le plus critique de sa saison pourrait ne pas se dérouler sous le rugissement d’un moteur—cela pourrait se passer dans une chambre d’hôpital.
Le champion de la série NASCAR Cup 2012 et co-propriétaire de RFK Racing a stupéfié les fans avec une annonce touchante sur les réseaux sociaux :
“Keselowski, parti pour 6, bientôt.”
Avec ces six mots, Keselowski a révélé que lui et sa femme, Paige, attendent leur quatrième enfant. Pour un pilote qui a construit sa carrière sur la précision et la persévérance, cette nouvelle est un rappel que les plus grandes victoires de la vie ne viennent pas toujours avec un drapeau à damier.
NASCAR forcera-t-il Keselowski à choisir entre la course et la paternité ?
Alors que la famille Keselowski est en train de célébrer, une énorme question plane sur sa saison 2025 : NASCAR lui permettra-t-il de manquer une course pour la naissance de son enfant sans compromettre son éligibilité aux playoffs ?
Le règlement de la NASCAR stipule que les pilotes doivent faire “tout leur possible” pour participer à toutes les courses afin de rester éligibles aux playoffs. Bien que des dérogations aient été accordées par le passé pour des blessures et des maladies, il n’existe aucun précédent clair pour des absences personnelles—y compris quelque chose d’aussi significatif que l’accueil d’un enfant.
Regan Smith de Fox Sports a donné son avis sur la question, soulignant la zone grise dans la politique de la NASCAR :
“Il n’y a aucune garantie que la NASCAR accordera une exemption pour une absence personnelle, et c’est la partie délicate. C’est tout au cas par cas.”
Si Keselowski se voit refuser une dérogation, il pourrait perdre sa chance de remporter un championnat—même s’il gagne suffisamment de points pour se qualifier.
Un Plus Grand Débat : La NASCAR devrait-elle mettre à jour ses règles ?
Keselowski n’est pas étranger à se défendre, mais cette fois, son combat pourrait ne pas être contre un autre pilote—il pourrait être contre les politiques obsolètes de la NASCAR.
Le pilote de 40 ans a clairement indiqué que la famille passe en premier.
“Au bout du compte, la course est ce que je fais, mais ma famille est qui je suis.”
Ses mots soulèvent un plus grand débat : NASCAR devrait-elle ajuster ses règles d’éligibilité pour les playoffs afin de prendre en compte les événements majeurs de la vie ?
Beaucoup pensent que la réponse est oui. Dans le paysage sportif en évolution d’aujourd’hui, des ligues comme la NFL et la MLB ont des politiques qui permettent aux athlètes de manquer des matchs pour des raisons familiales. Mais NASCAR considère encore les absences non dues à des blessures comme une zone grise.
Si Keselowski se voit refuser une dérogation, cela pourrait créer un précédent dangereux—forçant les pilotes à choisir entre leur carrière et leur famille.
Quelle est la suite pour Keselowski ?
Pour l’instant, Keselowski est laser-focalisé sur les deux : sa quête de championnat et la préparation pour un nouvel ajout à sa famille. Mais à mesure que la saison 2025 se déroule, sa situation pourrait devenir un tournant pour les politiques de NASCAR.
NASCAR fera-t-elle la bonne chose et lui permettra-t-elle de rester éligible pour les playoffs s’il manque une course pour la naissance de son enfant ? Ou Keselowski sera-t-il contraint de choisir entre un trophée et le plus grand moment de sa famille ?