« Le calcul fatal de Fernando Alonso dans le face-à-face volatile avec Lewis Hamilton chez McLaren révélé ! »
L’année 2007, pleine d’adrénaline, a été témoin de l’une des saisons les plus tumultueuses de l’histoire de la Formule 1 alors que Fernando Alonso et Lewis Hamilton endossaient le rôle de coéquipiers chez McLaren. Cependant, c’est la grossière sous-estimation d’Hamilton par Alonso qui a conduit à une rupture précoce entre les deux titans, révèle l’ex-pilote de Red Bull et McLaren, David Coulthard.
Renommés pour leur quête incessante de victoire, Alonso et Hamilton se sont retrouvés engagés dans une lutte acharnée pour la suprématie, chacun remportant quatre victoires et un total de 109 points. Leur rivalité à haute intensité, cependant, n’a pas pu surpasser celle de Kimi Raikkonen de Ferrari, qui a décroché le titre de justesse – d’un seul point. Pendant ce temps, McLaren a dû faire face à son lot de disgrâce, étant disqualifié du Championnat des Constructeurs et condamné à une amende colossale de 100 millions de dollars dans le scandale tristement célèbre du ‘Spygate’.
Alonso, déjà en train de savourer la gloire d’être le double champion du monde en titre de F1, a rejoint McLaren après sa victoire avec Renault en 2005. Hamilton, un prodige de l’académie de pilotes de McLaren et vainqueur du titre junior GP2 (aujourd’hui F2), a été choisi comme coéquipier d’Alonso.
Coulthard, lors d’une conversation franche sur le podcast Red Flags, a révélé les coulisses de la rupture précoce, l’attribuant à la présomption d’Alonso de droit à un traitement de faveur chez McLaren. La situation s’est intensifiée lorsque Alonso a confronté le patron de McLaren, Ron Dennis, au sujet de ses intentions de gagner le Championnat des Constructeurs après avoir appris le recrutement d’un Hamilton alors âgé de 22 ans.
Il semble qu’Alonso ait sous-estimé le potentiel de Hamilton, une grave erreur de jugement selon Coulthard. Le monde de la course avait les yeux rivés sur l’ascension fulgurante de Hamilton, du karting aux formules inférieures, pleinement conscient de son talent extraordinaire. Mais, comme le souligne Coulthard, la plateforme ultime pour évaluer le talent est la Formule 1, où même des champions des formules inférieures peuvent se révéler moyens.
La grille de F1 2025 a été témoin d’une vague de nouveaux talents avec six rookies faisant leurs débuts. Parmi eux, Andrea Kimi Antonelli (Mercedes), Oliver Bearman (Haas), Jack Doohan (Alpine), Liam Lawson et Isack Hadjar (Racing Bulls), et Gabriel Bortoleto (Sauber). Alonso gère Bortoleto, le champion F2 2024, tandis que Lawson a déjà subi un revers, étant rétrogradé de l’équipe senior de Red Bull après seulement deux courses de la nouvelle saison.
Coulthard affirme que la F1 présente un défi unique, une épreuve de feu qui teste véritablement le potentiel de chacun. Il ne s’agit pas seulement de manœuvrer des voitures de course, mais de gérer la frénésie médiatique, de s’occuper des sponsors et des fans, et de faire face à la pression incessante. Les formules inférieures peuvent ne pas offrir une valeur médiatique significative ou attirer des partenaires mondiaux, mais dans le monde du sport automobile, c’est « Formule 1 ou rien. »