ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE LA FIA EN TURBULENCE : DES IRRÉGULARITÉS JURIDIQUES REMETTENT EN QUESTION LE RÉSULTAT !
L’élection présidentielle de la FIA, prévue pour la semaine prochaine à Tachkent, en Ouzbékistan, est menacée par une tempête de controverses juridiques qui risque d’ombrager les résultats. Le président sortant Mohammed Ben Sulayem se présentera sans concurrent le 12 décembre, alors que les challengers Tim Mayer, Laura Villars et Virginie Philippot n’ont pas réussi à obtenir le soutien nécessaire, déclenchant un vif débat sur l’intégrité du processus électoral.
Le drame s’est intensifié lorsque Laura Villars, la deuxième candidate à annoncer sa candidature, a engagé un recours juridique à Paris visant à retarder l’élection. Bien que le Tribunal Judiciaire de Paris, présidé par le juge Malik Chapuis, ait rejeté sa demande de « Mesures de Protection », il a également statué que Villars et Mayer avaient la qualité pour contester les revendications de la FIA, indiquant une éventuelle violation de l’équité électorale.
Dans une déclaration puissante, Villars a affirmé que le tribunal reconnaissait que les « irrégularités » entourant l’élection présidentielle devaient être examinées. Son avocat, Robin Binsard, a souligné que le combat est loin d’être terminé, déclarant : « Nous allons donc poursuivre ce contentieux contre la FIA devant les juges siégeant sur le fond. Une première audience est prévue pour le 16 février 2026. » Cela suggère que même si l’élection avance, la légitimité de son résultat reste hautement discutable.
Tim Mayer, le premier candidat à déclarer son intention de défier Sulayem, a apporté son soutien à la bataille juridique de Villars. Il a déclaré avec insistance : « Le jugement d’aujourd’hui n’est pas la fin du processus légal », soulignant de profondes préoccupations concernant un manque de transparence et de responsabilité au sein de la FIA. La campagne FIA Forward de Mayer insiste sur le fait que tous les clubs membres méritent un environnement électoral équitable et crédible, appelant à un besoin urgent de réforme.
Alors que la FIA se prépare pour les prochaines Assemblées Générales, elle a publié une déclaration confirmant que l’élection se déroulera comme prévu. Cependant, les défis juridiques persistants laissent entrevoir un problème plus large qui pourrait ébranler les fondements de la gouvernance de la FIA. L’organisation reste ferme, se concentrant sur des questions pressantes concernant à la fois le sport automobile et la mobilité automobile tout en naviguant dans un paysage politique turbulent.
Avec une audience significative prévue pour février 2026, les implications de cette saga juridique pourraient être monumentales. L’avenir de la FIA sera-t-il dicté par un processus électoral douteux ? La réponse se trouve entre les mains des tribunaux et de l’intégrité du corps dirigeant lui-même. Le monde regardera de près alors que ce drame à enjeux élevés se déroule !









