Saison désastreuse de Ferrari : Alesi qualifie les excuses de l’équipe d' »embarrassantes »
Dans une critique cinglante qui a secoué la communauté du sport automobile, l’ancien star de Ferrari, Jean Alesi, a déversé un torrent de critiques contre la mythique Scuderia. L’ex-pilote, qui a autrefois enthousiasmé les fans de 1991 à 1995, n’a pas mâché ses mots dans sa récente chronique dans le Corriere della Sera, démolissant la performance désastreuse de l’équipe lors de la saison 2025 de Formule 1.
Alors que le championnat du monde de Formule 1 approche de sa dernière course, Ferrari se retrouve à végéter à une morne quatrième place dans le Championnat des Constructeurs. Avec une seule pole position et aucune victoire à son actif, l’équipe fait face à une réalité sombre. Cette saison, qui était censée être axée sur la maximisation du potentiel et le perfectionnement de l’exécution, s’est plutôt transformée en une histoire d’opportunités manquées et de décisions catastrophiques.
Les justifications du directeur d’équipe Frederic Vasseur concernant la performance médiocre de l’équipe n’ont fait qu’ajouter de l’huile sur le feu. Il a évoqué un pivot stratégique effectué dès avril, lorsque Ferrari a décidé de stopper les développements aérodynamiques de la SF-25 pour se concentrer entièrement sur le très attendu projet 2026. Cependant, Alesi rejette ce raisonnement comme « faible », le qualifiant de « tentative embarrassante de masquer cet échec. »
L’ancien pilote a souligné le contraste saisissant entre l’approche de Ferrari et celle de ses concurrents. Alesi a fait remarquer que tandis que Ferrari a freiné ses efforts de développement, d’autres équipes ont travaillé assidûment sur des projets actuels et futurs. Il a exprimé une profonde inquiétude, déclarant : « Au Qatar, nous avons été témoins du pire Grand Prix de mémoire d’homme. Je m’inquiète pour l’avenir de Ferrari. »
Les commentaires d’Alesi résonnent avec de nombreux fans qui ont regardé avec incrédulité alors que la Ferrari, autrefois puissante, peine à suivre le rythme de ses rivaux. L’affirmation selon laquelle l’équipe a effectivement abandonné la saison en cours pour se préparer pour l’année prochaine soulève des questions sur le leadership et la direction de l’une des équipes les plus légendaires de l’histoire du sport automobile.
Alors que le compte à rebours approche de la dernière course de la saison, la pression monte sur Ferrari. Peuvent-ils sauver un semblant de fierté, ou continueront-ils à sombrer dans la médiocrité ? La critique acerbe d’Alesi sert de cri de ralliement pour un changement au sein de l’équipe et rappelle brutalement qu’en Formule 1, les excuses ne suffisent pas.









