Jacques Villeneuve Défend Red Bull Contre les Accusations d’Exclusivité pour Max Verstappen
Dans une réponse enflammée aux critiques, le champion de Formule 1 1997 Jacques Villeneuve a pris la parole pour s’opposer à la narration persistante selon laquelle Red Bull Racing façonne ses voitures uniquement pour le bénéfice de son pilote vedette, Max Verstappen. Cette affirmation a pris de l’ampleur au cours des dernières saisons, notamment alors que les coéquipiers de Verstappen ont eu du mal à égaler sa performance extraordinaire. Mais Villeneuve, s’exprimant sur le podcast High Performance, soutient que la réalité est bien plus nuancée.
« Tout le monde continue de dire : ‘Oh, mais la voiture est faite pour Max. Pauvre, pauvre deuxième pilote.’ En réalité, ce n’est pas du tout le cas. Max est celui qui dirige le développement et améliore la voiture, » a affirmé Villeneuve. Il a souligné qu’il ne s’agit pas simplement d’adapter la voiture au style de Verstappen ; c’est plutôt une question de capacité du pilote à s’adapter et à évoluer. « Si un pilote ne peut pas gérer ou comprendre les problèmes de la voiture pendant la saison, il sera inévitablement à la traîne. Ce n’est pas qu’il soit plus lent, mais Max continuera simplement à aller plus vite, » a-t-il souligné.
Les paroles de Villeneuve résonnent lorsqu’on réfléchit à la disparité observée entre Verstappen et son ancien coéquipier Sergio Perez. « Nous l’avons clairement vu avec Perez. Ils commençaient la saison sur un pied d’égalité, mais il est vite devenu évident qu’à mesure que Max accélérait, Perez stagnait,” a expliqué Villeneuve. “C’est parce qu’il ne pouvait pas saisir les subtilités de la performance de la voiture.”
En s’immergeant dans les aspects techniques, Villeneuve a souligné les défis de l’ajustement d’une voiture de Formule 1. « Parfois, vous êtes confronté au sous-virage en raison d’un avant trop souple, tandis que d’autres fois, il s’agit de rigidité. La dynamique change constamment, » a-t-il noté, soulignant l’importance de comprendre le package aérodynamique. Il a ajouté : “Plus vous vous rapprochez du sol, plus vous aurez d’adhérence, nécessitant une voiture plus rigide. Pourtant, une voiture rigide peut entraîner un glissement mécanique. C’est un équilibre délicat, et très peu de pilotes peuvent le maîtriser au point où la voiture semble être une extension de leur propre corps. »
À l’approche de la saison 2025, la dynamique de l’équipe Red Bull est sur le point de changer radicalement. Suite au départ de Perez, le rookie Liam Lawson a d’abord pris le siège mais a rapidement été remplacé par Yuki Tsunoda. Maintenant, Tsunoda est prêt à passer à un rôle de pilote de réserve pour 2026, alors qu’Isack Hadjar monte en grade pour faire équipe avec Verstappen.
À l’horizon, Perez n’est pas encore hors du jeu. Après une année loin du championnat, il se prépare à un retour en 2026 avec Cadillac, qui rejoindra la grille en tant que 11ème équipe. Les enjeux sont élevés, et comme le suggère Villeneuve, comprendre et maîtriser les subtilités de la voiture sera plus crucial que jamais.
Le débat fait rage, mais une chose reste claire : l’écart de talent entre les pilotes est aussi critique que les voitures qu’ils pilotent. La défense passionnée de Villeneuve en faveur de Red Bull rappelle que la grandeur en Formule 1 n’est pas donnée ; elle doit être gagnée par la compétence, l’adaptabilité et une compréhension intime de la machinerie.









