Honda souhaite avancer dans une fusion avec Nissan, mais elle prévoit que le constructeur basé à Yokohama, au Japon, acquière la participation que la société française Renault détient dans Nissan.
Selon “Kyodo News,” Honda est préoccupée par le fait que Nissan pourrait tomber sous l’influence étrangère si la participation de Renault était acquise par des tiers pendant que les négociations entre les deux constructeurs sont en cours, visant une fusion qui devrait être finalisée d’ici août 2026.
Il convient de noter que Renault et Nissan ont formé une alliance depuis 1999, à laquelle Mitsubishi Motors a adhéré en 2016. Dans le cadre de cette alliance, la marque française a récemment réduit sa participation dans Nissan de 43,4 % à l’actuelle 35,7 %.
Les deux marques japonaises ont entamé des négociations à la fin de 2024 pour une fusion afin de faire face à la concurrence croissante des grands fabricants de véhicules électriques, tels que l’Américain Tesla et le Chinois BYD, ce qui a accru la pression sur les deux marques japonaises qui peinent à réaliser des bénéfices suffisants pour développer leur stratégie d’électrification.
La fusion entre Honda et Nissan pourrait également impliquer Mitsubishi, qui décidera de participer ou non à la fusion d’ici la fin janvier. Cependant, il est important de rappeler que Nissan est le principal actionnaire de Mitsubishi et a récemment vendu une portion non divulguée de sa participation de 34 %.