Le départ anticipé de Sainz laisse les mécaniciens de Ferrari avec quatre heures pour réparer la SF24 pour le GP du Brésil
Ferrari est en mode d’urgence alors qu’il fait face à un défi de réparation majeur après que Carlos Sainz a été éliminé en Q2 lors d’une séance de qualification humide et mouvementée pour le Grand Prix de São Paulo. Fraîchement victorieux au Mexique, Sainz avait de grands espoirs pour une performance solide à Interlagos, mais une piste glissante et une perte de contrôle momentanée ont envoyé sa SF24 percuter les barrières, laissant aux mécaniciens de Ferrari peu de temps pour reconstruire sa voiture.
Les qualifications, initialement retardées par de fortes pluies, ont finalement repris dimanche matin, mais les conditions restaient délicates. Alors que les pilotes passaient aux pneus intermédiaires en Q2, ils rencontraient un équilibre périlleux entre vitesse et adhérence. Sainz, visant une place en Q3, a tenté une rapide pression sur l’accélérateur au sommet du virage 2, seulement pour voir sa Ferrari sortir de contrôle. L’accident qui en a résulté a entraîné des drapeaux rouges, avec des dommages sévères à l’arrière de sa voiture.
Ferrari fait maintenant face à une course contre la montre, avec seulement quatre heures pour réparer la SF24 avant le départ à 12h30 heure locale, un délai avancé en raison des menaces de pluie. La pression du temps laisse l’équipe de Ferrari avec un immense défi, alors que les espoirs de Sainz dépendent de leur capacité à effectuer des réparations rapides.
Après une brève pause, la Q2 a repris mais a été rapidement arrêtée à nouveau par l’accident de Lance Stroll, marquant le deuxième drapeau rouge de la session. La fin prématurée a laissé les deux pilotes Red Bull, Max Verstappen et Sergio Perez, en dehors du top 10, transformant le GP du Brésil de ce week-end en un affrontement inattendu plein de drame de dernière minute.
Alors que l’équipe Ferrari s’agite, tous les regards seront tournés vers la capacité de Sainz à prendre le départ et à se remettre de l’incident coûteux en Q2 lors d’un Grand Prix qui promet d’être riche en actions.