Dans le monde de la Formule 1, les points de pénalité sont devenus un sujet très discuté. Lors du Grand Prix de Miami, Kevin Magnussen s’est retrouvé dangereusement proche d’une suspension de course en raison de ses tactiques de conduite. Il a reçu des points de pénalité pour conduite défensive et pour avoir quitté la piste et obtenu un avantage. De plus, il a provoqué une collision avec Logan Sargeant, ce qui lui a valu encore plus de points de pénalité. Partant de zéro points en début d’année, Magnussen a maintenant un total de 10, à seulement deux points des 12 nécessaires pour une suspension de course. Ces points de pénalité resteront sur son dossier jusqu’en mars de l’année prochaine. Alors que le cirque de la Formule 1 arrivait sur l’emblématique circuit d’Imola, des journalistes du monde entier étaient impatients d’entendre les opinions des pilotes sur les pénalités et l’arbitrage dans le sport.
Un pilote, Yuki Tsunoda, qui a déjà fait l’expérience de la conduite agressive de Magnussen de première main, estime que la limite de 12 points devrait être étendue pour accommoder l’augmentation du nombre de courses au calendrier. Il soutient que s’il y a plus de courses, il devrait y avoir plus de flexibilité dans le système de points. Tsunoda souligne également l’importance de sanctionner les pilotes qui s’engagent régulièrement dans des comportements antisportifs. Il suggère que davantage de discussions devraient avoir lieu pour aborder ces questions.
Magnussen lui-même est d’accord pour dire que la limite maximale de points de pénalité devrait être réexaminée. Il remet également en question la gravité des sanctions pour ce qu’il considère comme des infractions mineures. Malgré les appels du directeur de l’équipe McLaren, Andrea Stella, pour que Magnussen fasse face à des conséquences plus sévères, le pilote danois estime qu’il doit y avoir une réévaluation de la manière dont les points de pénalité sont appliqués dans le sport.
« Eh bien, je trouve injuste de risquer d’être banni des courses pour avoir franchi quelques lignes blanches sur une section de chaussée. Même si je ne suis pas d’accord avec cette règle, je comprends qu’elle soit actuellement en vigueur. Cependant, je pense qu’il y a place à amélioration, non seulement en termes de sanctions imposées. Avec l’augmentation du nombre de courses par rapport à l’introduction de ces règles, il est désormais possible d’être suspendu d’une course pour une infraction très mineure. Voilà mon point de vue sur la question. »
Il n’y a pas si longtemps, les pilotes étaient instruits de céder une position s’ils avaient obtenu un avantage injuste. Cependant, depuis que les commissaires de course se sont déchargés de cette responsabilité, l’application de ces situations est devenue chaotique au mieux. L’équipe Haas en a profité à deux reprises, acceptant des pénalités de temps et des points de pénalité au détriment de Magnussen et d’autres pilotes pour obtenir un avantage.
Selon Magnussen, si les pilotes étaient simplement instruits de rendre les positions, il ne se retrouverait pas face à une suspension de course.
« La solution idéale serait que la FIA nous ordonne de rendre les positions et impose des conséquences sévères en cas de non-respect. Cela garantirait que les pilotes respectent cette règle », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse d’Imola jeudi.
« Je crois que le système actuel est excessivement compliqué et les conséquences sont très sévères. Il devrait y avoir une certaine marge de manœuvre pour que les pilotes repoussent les limites et s’en remettent ensuite. Si les commissaires estiment qu’un pilote a obtenu un avantage injuste et émettent une pénalité de passage par les stands, je ne pense pas que ce soit juste. J’ai couru en IndyCar et j’admire la façon dont ils gèrent les courses là-bas. Les règles sont claires et simples, et les courses sont fantastiques. Les courses entre les 20 meilleurs pilotes du monde doivent être exceptionnelles. Je crois que montrer nos compétences en tant que pilotes rapides et talentueux est un aspect important de la Formule 1. Cela devrait être une partie intégrante du sport. »
Magnussen n’est pas le seul pilote à avoir exprimé son désaccord avec les commissaires de course de la Formule 1 récemment. Fernando Alonso a également formulé plusieurs plaintes contre les officiels tout au long de la saison 2024. Après avoir rencontré des difficultés avec les commissaires à Melbourne et à Shanghai, Alonso a atteint ses limites à Miami, lorsqu’il a estimé que Lewis Hamilton n’avait pas été injustement pénalisé pour un incident lors de la Sprint au tour 1.
Dans une révélation surprenante, le pilote d’Aston Martin a affirmé audacieusement que Hamilton avait échappé à la punition en raison de sa nationalité non espagnole. Il a contacté le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, pour discuter de la question et protéger l’avenir des pilotes espagnols.
Après sa conversation avec Ben Sulayem, Alonso a exprimé ses opinions sur l’arbitrage incohérent en Formule 1 à Imola. Il a reconnu que des opinions divergentes sont inévitables lorsque des accidents se produisent ou que des enquêtes sont menées. Cependant, il a souligné la situation particulière dans laquelle les deux parties impliquées et l’arbitre ont des perspectives conflictuelles, quelque chose qui doit être abordé.
Pour Alonso, la communication efficace est cruciale. Il a souligné la nécessité de discuter de divers aspects entre les pilotes, la FIA, les commissaires et les réglementations futures pour établir de meilleures normes de conduite.
Sainz, tout comme Alonso, est perplexe face aux actions des commissaires de course. Il a admis avoir du mal à comprendre certaines décisions, en particulier dans deux incidents distincts lors de la course de Miami. Sainz a souligné comment la manœuvre agressive de Perez en début de course n’a pas été sanctionnée en raison des réactions rapides des autres pilotes, tandis que son petit accrochage avec Piastri a entraîné une pénalité.
Sainz estime que le résultat des pénalités est encore en cours de réflexion, contredisant l’idée qu’il devrait être ignoré. Il croit fermement que si Piastri n’avait pas eu besoin de passer par les stands en raison des dégâts sur l’aile avant, il n’aurait pas reçu de pénalité, et l’attention aurait été portée sur le dépassement excitant et l’action en piste.
Les observations de Sainz mettent en lumière l’incohérence et la confusion entourant les pénalités et les points de pénalisation.
La solution à cette situation frustrante semble évidente. Tout d’abord, les réglementations devraient stipuler que les pilotes doivent rendre les positions, comme suggéré par Magnussen. Cette instruction simple et claire peut être facilement mise en œuvre et comprise par tous.
Deuxièmement, la Formule 1 doit aller au-delà de dépendre de quatre commissaires de course bénévoles qui changent d’une réunion à l’autre. L’importance et l’autorité des commissaires de course exigent que ces postes deviennent officiels et permanents, tout comme le directeur de course. C’est seulement de cette manière que la Formule 1 peut atteindre une cohérence dans les décisions de pénalité.
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L’astre du football Cristiano Ronaldo est en pourparlers avancés pour revenir au club où il a commencé sa carrière, le Sporting CP. Selon des sources proches du joueur, les discussions sont à un stade avancé et un accord pourrait être conclu bientôt.
Ronaldo, qui joue actuellement pour la Juventus, a exprimé à plusieurs reprises son désir de retourner au Sporting CP dans le passé. Il a débuté sa carrière professionnelle dans le club portugais avant de partir pour Manchester United en 2003.
À 39 ans, Ronaldo est toujours considéré comme l’un des meilleurs joueurs du monde. Son éventuel retour au Sporting CP serait une excellente nouvelle pour les supporters du club, qui l’admirent depuis son passage précédent.
De plus, la signature de Ronaldo serait un énorme coup de pouce pour le Sporting CP en termes de marketing et de visibilité internationale. Le joueur a une énorme base de fans à travers le monde et sa présence attirerait certainement plus d’attention sur le club.
Cependant, il reste encore des détails à régler avant que l’accord ne soit finalisé. Les questions salariales et la durée du contrat sont quelques-uns des points discutés entre les parties impliquées.
Néanmoins, on s’attend à ce que l’accord soit conclu dans les prochains jours. Si cela se confirme, le retour de Cristiano Ronaldo au Sporting CP sera certainement l’un des faits saillants du marché des transferts de cette année. Les supporters du club sont impatients de voir leur idole revenir à ses racines et espèrent qu’il pourra apporter encore plus de succès au Sporting CP.