Une débat animé est en cours parmi les trois champions du monde de Formule 1 – Fernando Alonso, Lewis Hamilton et Max Verstappen. Le sujet de discorde est la réintroduction potentielle des moteurs V10 dans le sport, l FIA considérant actuellement cette possibilité.
L’anticipation entourant le Grand Prix de Chine 2025 a été intensifiée par la révélation que les nouvelles règles de la F1 2026 pourraient être mises de côté. Au lieu de cela, Mohammed Ben Sulayem pèse la faisabilité de relancer des moteurs atmosphériques fonctionnant avec du carburant durable. Si la FIA décide de rejeter les règles imminentes, cela impliquerait de continuer avec les règlements existants, reconnus pour avoir généré l’un des champs les plus compétitifs de l’histoire du sport, jusqu’en 2028.
Cette aspiration audacieuse pourrait plaire au public, en particulier parmi ceux qui aspirent au son distinctif des redoutables moteurs V12, V10 et V8. Ces moteurs ont perdu leur attrait lorsque les unités de puissance turbo-hybrides V6 ont pris leur place en 2014.
Cependant, la situation devient complexe avec Audi et Honda lorgnant une entrée en 2026 dans le sport, suivis par General Motors en 2028. Cela a conduit à une rupture parmi les champions du monde susmentionnés. Hamilton et Verstappen, qui sont en faveur du retour des V10, se retrouvent en désaccord avec Alonso, qui soutient que cela pourrait ne pas être une décision judicieuse.
Alonso, qui a un penchant pour l’ère des V10 et V8, a exprimé ses inquiétudes aux médias, y compris Total-Motorsport.com. Il a souligné l’efficacité de l’actuel moteur, qui consomme seulement un tiers du carburant de ses prédécesseurs. Il a noté que, bien que les pilotes soient désireux de piloter les voitures les plus rapides, quel que soit le type de moteur, la décision revient finalement aux dirigeants, y compris la FIA et la Formula One Management (FOM).
La position d’Alonso pourrait être influencée par son équipe, Aston Martin, qui s’apprête à établir un partenariat avec Honda en 2026, ce qui dépend de la mise en œuvre des nouvelles règles. Cela fait suite au départ initial de Honda du sport en 2021, mettant fin à leur association avec Red Bull. Honda, Audi et General Motors ont déjà investi des ressources significatives dans les nouvelles règles et préfèreraient qu’elles ne soient pas abandonnées, surtout lorsqu’ils se mesurent à des équipes historiques comme Mercedes, Ferrari et Red Bull, qui ont une expertise avec les moteurs F1 à aspiration naturelle.
Cependant, Verstappen et Hamilton, qui ont des points de vue opposés, plaident pour le retour des moteurs classiques. Verstappen, s’exprimant sur Total-Motorsport.com, a soutenu que les anciens moteurs apportent une couche d’excitation supplémentaire au sport, même s’ils peuvent être plus lents.
Hamilton, le champion du monde de Formule 1 à sept reprises, a fait écho aux sentiments de Verstappen. Il a évoqué avec nostalgie ses débuts en F1, lorsqu’il était fasciné par le son des voitures emblématiques de Michael Schumacher, comme les Benetton et Ferrari. Il a exprimé sa conviction que si les objectifs de durabilité peuvent être atteints, un retour aux « moteurs au son incroyable » du passé serait justifiable.
Le débat sur le retour des moteurs V10 en F1 est loin d’être terminé. Alors que les pilotes, les équipes et les autorités se débattent avec cette décision, les fans du sport attendent avec impatience, désireux de voir ce que l’avenir réserve au monde de la Formule 1.