Le pari lucratif de Ferrari sur Lewis Hamilton : un coup de pouce projeté de 70 millions d’euros dans les revenus de 2025
Dans une manœuvre audacieuse qui résonne avec le monde à enjeux élevés du marketing sportif, Ferrari a frappé en s’alignant avec nul autre que le septuple champion du monde Lewis Hamilton. Bien que la Scuderia n’ait pas ébloui sur la piste, les implications financières de ce partenariat sont tout simplement remarquables.
Retour en 2018, l’ancien PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a fait une comparaison frappante, comparant Sebastian Vettel à Cristiano Ronaldo. C’était pendant une période tumultueuse au Grand Prix d’Italie à Monza lorsque la performance de Vettel a chuté de manière dramatique. Aujourd’hui, l’entrée de Hamilton dans le giron de Ferrari a préparé le terrain pour une aubaine marketing qui rivalise même avec la puissance de marque de Ronaldo.
Alors, quels sont les enjeux ? Selon une analyse approfondie d’experts financiers de StageUp, une société de recherche de marché de premier plan, l’« effet Hamilton » est sur le point d’injecter un incroyable 70 millions d’euros dans les revenus de Ferrari d’ici 2025. Contrairement à la saga Juventus-Ronaldo, qui a subi des revers en raison de la pandémie, les gains financiers de Ferrari grâce à Hamilton sont pratiquement garantis—contrairement aux revenus liés à la performance sportive, qui peuvent fluctuer énormément.
De janvier à juin de cette année, le chiffre d’affaires de Ferrari a grimpé de 313 millions d’euros (la même période en 2024) à un impressionnant 396 millions d’euros. Cette augmentation est en grande partie attribuée à de nouveaux partenariats et à une hausse des primes basées sur la performance suite à une deuxième place lors de la saison 2024, qui vaut à elle seule entre 30 et 40 millions d’euros. De plus, de nouveaux accords de sponsoring devraient contribuer à hauteur de 40 à 50 millions d’euros, en partie grâce à la notoriété de Hamilton, incluant le retour d’un sponsor principal après trois ans.
Cependant, les prévisions de revenus ne concernent pas uniquement les partenariats et les sponsoring. Les 20 à 30 millions d’euros restants qui complètent l’augmentation projetée de 70 millions d’euros proviendront de l’exploitation de la marque Hamilton à travers le licensing, le merchandising et les initiatives de mode. Si Hamilton avait remporté des victoires dès le départ avec Ferrari, les perspectives financières auraient pu être encore plus prometteuses, avec des estimations de croissance dépassant les 50 millions d’euros. En l’état, la performance actuelle a tempéré ces attentes, se situant entre 20 et 25 millions d’euros.
En somme, alors que Ferrari lutte avec des problèmes de performance sur le circuit, l’alliance stratégique avec Lewis Hamilton s’avère être un coup de maître dans la salle de réunion. La Scuderia ne court pas seulement contre ses concurrents sur la piste ; elle est également sur une voie rapide vers le succès financier – une course exaltante que les fans et les investisseurs suivront de près.