Tim Mayer fait des vagues dans le monde du sport automobile avec sa candidature audacieuse à la présidence de la FIA, défiant directement le titulaire Mohammed Ben Sulayem. Le steward vétéran a officiellement annoncé sa candidature, préparant le terrain pour une bataille féroce pour le poste le plus élevé de l’organisme de gouvernance.
Mayer, connu pour son expérience approfondie dans divers rôles au sein du sport automobile, y compris en tant qu’officiel et promoteur, a clarifié ses intentions lors d’une conférence de presse à l’hôtel Whittlebury près de Silverstone. Sa décision de se présenter intervient après que Carlos Sainz a renoncé à la course, laissant Ben Sulayem apparemment sans opposition jusqu’à l’annonce surprenante de Mayer.
La rivalité entre Mayer et Ben Sulayem a des racines profondes, Mayer ayant précédemment été steward de la FIA avant son licenciement en 2024, qu’il affirme être le résultat d’un conflit avec Ben Sulayem concernant un document d’appel. Les critiques de Mayer envers la direction actuelle de la FIA sont cinglantes, accusant l’organisation de créer des « illusions » de progrès et de transparence tout en centralisant le pouvoir et en étouffant la dissidence.
Dans une interview exclusive, Mayer a exposé sa vision pour l’avenir de la FIA, soulignant l’importance d’une véritable démocratie, de la transparence et du service aux clubs membres. Il a obtenu le soutien de personnalités comme David Richards, président de Motorsport UK, et il est prévu qu’il dévoile son manifeste et ses membres du cabinet le 15 juillet, montrant son engagement envers une nouvelle ère de leadership au sein de la FIA.
Malgré le fort soutien de Ben Sulayem provenant de régions et de clubs clés, Mayer reste déterminé, mettant en avant ses projets d’engagement avec les clubs membres à l’échelle mondiale et de priorisation de leurs besoins et intérêts. À seulement cinq mois des élections, la campagne de Mayer promet de bouleverser le statu quo et de défier la mainmise du titulaire sur le pouvoir.
Alors que la course à la présidence de la FIA s’intensifie, tous les regards sont tournés vers Tim Mayer et Mohammed Ben Sulayem, prêts pour un affrontement qui pourrait redéfinir le paysage de la gouvernance du sport automobile. Restez à l’écoute pour plus de mises à jour alors que la bataille pour le leadership s’intensifie dans les mois à venir.