Lors d’un récent tournant des événements au Grand Prix d’Émilie-Romagne, des décisions controversées prises par le Contrôle de Course ont suscité des discussions et des débats au sein de la communauté de la Formule 1. Les incidents impliquant Esteban Ocon et Kimi Antonelli à Imola ont conduit à des réactions divergentes de la part du Contrôle de Course, soulevant des questions sur l’incohérence de leur gestion des situations.
Lorsque la Haas d’Ocon s’est arrêtée en raison d’une défaillance mécanique au 29e tour, le Directeur de Course Rui Marques a opté pour le déploiement d’une Voiture de Sécurité Virtuelle (VSC), maintenant un delta de temps au tour sans fermer les écarts entre les pilotes. Cependant, lorsque la Mercedes d’Antonelli a subi un sort similaire au 46e tour, une Voiture de Sécurité complète a été déployée, regroupant le peloton et effaçant l’avance de Verstappen.
Le raisonnement derrière ces décisions est devenu un sujet de scrutin, notamment sur les réseaux sociaux, les observateurs soulignant les similitudes dans les incidents mais les différences dans les réponses du Contrôle de Course. Le président de l’Association des Pilotes de Grand Prix, Alex Wurz, a défendu le Contrôle de Course, soulignant l’importance de la sécurité dans de telles situations.
Wurz a expliqué que la nécessité d’une Voiture de Sécurité complète pour l’incident d’Antonelli était due à la position de la voiture plus en amont sur la piste, nécessitant un véhicule de récupération. En revanche, la voiture d’Ocon était dans un endroit plus accessible pour son retrait. Wurz a félicité le Contrôle de Course pour avoir donné la priorité à la sécurité, citant l’accident tragique impliquant Jules Bianchi en 2014 comme une leçon cruciale pour garantir le bien-être des pilotes et du personnel de la piste.
La FIA, actuellement en année électorale pour le poste de Président, a vu Mohammed Ben Sulayem se présenter sans opposition. Cependant, des candidats potentiels comme Carlos Sainz senior et David Richards sont également envisagés. Wurz, avec son expérience étendue dans le sport et son engagement envers la sécurité grâce à des initiatives comme l’Institut Young Driver Excellence Academy, a été présenté comme un candidat solide pour le rôle par l’ancien champion du monde de F1, Damon Hill.
Alors que la communauté de la F1 navigue à travers ces discussions, l’accent sur la sécurité et la cohérence dans la prise de décision reste primordial, préparant le terrain pour une période cruciale dans la gouvernance et le leadership du sport.