Le cauchemar de Francesco Bagnaia au Grand Prix de France dévoilé : un week-end de désespoir
Le pilote italien de MotoGP, Francesco Bagnaia, a connu un Grand Prix de France désastreux, le qualifiant de « course et week-end à vraiment oublier » après une série d’événements malheureux qui l’ont conduit à une 16e place. Le pilote Ducati, qui est parti de la sixième position sur la grille, a percuté Enea Bastianini lors du premier tour, entraînant également Joan Mir dans sa chute. Malgré une tentative de revenir sur la piste et de changer de moto, Bagnaia n’a pas réussi à marquer de points, ajoutant à ses malheurs après avoir abandonné lors de la course sprint de samedi.
Bagnaia a exprimé sa frustration, déclarant : « C’est la première fois que je marque deux zéros le samedi et le dimanche, dans les deux courses. Nous n’avons rien pu ramener. » Le manque de sensations à l’avant dans des conditions humides a encore entravé sa performance, Bagnaia déplorant l’incapacité de la moto à fournir des retours adéquats. Sa stratégie, bien que solide, n’a pas porté ses fruits, seul Johann Zarco ayant suivi une approche similaire, menant finalement à la victoire du pilote LCR Honda.
En réfléchissant à la course, Bagnaia croyait qu’une place dans le top cinq était à sa portée malgré la chute précoce, mais des problèmes techniques avec le levier de changement de vitesse l’ont contraint à abandonner. La saison difficile de 2025 a laissé Bagnaia avec un retard de 51 points derrière le leader du championnat, Marc Marquez, soulignant les difficultés qu’il rencontre au sein de l’équipe. Le pilote italien a exprimé son inconfort face à la situation actuelle, mettant en avant le manque de connexion avec les performances de la moto par rapport aux saisons précédentes.
En abordant les défis persistants, Bagnaia a partagé : « Je ne ressens pas la limite, je ne sais pas où elle est. Jusqu’à l’année dernière, je ressentais le caoutchouc, les mouvements. » L’équipe travaille assidûment pour trouver des solutions, mais les problèmes persistants ont laissé tout le monde impliqué aux prises avec les incertitudes. Malgré les revers à Le Mans, Bagnaia s’est abstenu d’attribuer ses malheurs à la chance, affirmant : « Je ne me suis jamais considéré comme malchanceux. Ce n’est pas une période facile, c’est tout. »
Le Grand Prix de France a servi de rappel frappant de la nature imprévisible de la course MotoGP, les luttes de Bagnaia soulignant l’environnement exigeant et impitoyable de la compétition motocycliste d’élite. Alors qu’il navigue à travers les défis à venir, Bagnaia reste résolu dans sa quête de surmonter l’adversité et de retrouver son avantage compétitif sur la piste.