Carlos Sainz Sr Contemplate de Défier la Présidence de la FIA dans une Bataille Ardue
Au milieu des spéculations croissantes concernant une opposition potentielle à Mohammed Ben Sulayem lors de la prochaine élection présidentielle de la FIA, la nouvelle que Carlos Sainz Sr envisage une candidature a mis le monde du sport automobile en émoi. Le double champion du monde de rallye réfléchit à l’opportunité de se lancer contre Ben Sulayem lors de l’élection de décembre, comme l’a initialement rapporté Autosport.
Sainz reconnaît la nécessité de rassembler un soutien substantiel pour une campagne réussie, déclarant : « J’y pense, et pas mal de gens m’ont encouragé. » La décision dépend de l’évaluation du soutien des clubs de sport automobile, de la communauté automobile au sens large et des secteurs de la mobilité. Cependant, le chemin vers une éventuelle candidature est semé d’embûches, principalement en raison de la dynamique électorale de la FIA qui favorise le titulaire.
Selon les règlements de la FIA, les candidats potentiels à la présidence doivent constituer une équipe complète, connue sous le nom de « la liste », comprenant le candidat et dix membres de la FIA soutenant exclusivement la candidature. De plus, des règles strictes dictent que les candidats ne peuvent soutenir qu’une seule liste, nécessitant un soutien sans équivoque. Les changements apportés aux règles électorales au fil des ans ont encore compliqués les choses pour les challengers potentiels, rendant difficile la navigation dans le processus électoral avec succès.
Si Sainz décide de poursuivre la présidence, il devient primordial de sécuriser le soutien de 245 organisations membres dans 149 pays. Le système de vote, divisant les voix en fonction des associations et fédérations de chaque pays, souligne la nature complexe du processus électoral. Gagner le soutien des clubs de mobilité, distincts des fédérations de sport automobile, représente un obstacle supplémentaire pour Sainz, nécessitant un équilibre délicat des intérêts.
Bien que la stature de Sainz dans le monde de la course automobile soit indéniable, le chemin vers la présidence de la FIA nécessite un attrait plus large, en particulier pour les clubs de mobilité axés sur les intérêts nationaux. Les conflits d’intérêts potentiels, tels que la relation de Sainz avec son fils, un pilote de F1 actuel, pourraient également être examinés de près. Malgré les complexités impliquées, Sainz reste pensif, la décision finale concernant sa candidature n’étant pas requise avant la date des élections.
Alors que Sainz évalue la viabilité de sa candidature, la communauté du sport automobile attend un mouvement décisif qui pourrait redéfinir le paysage du leadership de la FIA. Avec d’autres candidats potentiels qui seraient en train d’évaluer leurs chances, la perspective d’une élection compétitive se profile à l’horizon. Les délibérations de Sainz soulignent la danse complexe des dynamiques de pouvoir et des alliances stratégiques qui façonnent la prochaine course à la présidence de la FIA.