Dans le monde palpitant de la course de Formule 1, une performance de début peut faire ou défaire une carrière. Pour Lewis Hamilton, conduire la célèbre Ferrari rouge pour la première fois au Grand Prix d’Australie a été un événement marqué par des erreurs stratégiques et des conditions difficiles, plutôt que par des triomphes. Mais le patron de Ferrari, Frederic Vasseur, ne s’inquiète pas des erreurs stratégiques de l’équipe ou du départ difficile de Hamilton.
Hamilton et son coéquipier, Charles Leclerc, se sont retrouvés à lutter contre des conditions mixtes délicates à Albert Park. Hamilton, en particulier, a trouvé la tâche difficile, admettant après la course qu’il n’était pas familier avec les réglages humides de sa Ferrari SF-25. Malgré les obstacles, il a réussi à éviter la collision avec le mur durant une course imprévisible de 57 tours, menant même à un moment donné avec Leclerc se frayant un chemin dans le top trois.
Le pari stratégique de l’équipe de rester sur la piste plus longtemps que les autres équipes lorsque la pluie a commencé à tomber au tour 44 s’est avéré être une erreur coûteuse. La décision de retarder le passage aux pneus intermédiaires a entraîné la chute de Hamilton et Leclerc aux neuvième et dixième places respectivement. Bien que Leclerc ait réussi à remonter à la huitième place à la fin de la course, Hamilton n’a pu récolter qu’un seul point.
Malgré les résultats décevants, Vasseur ne perd pas le sommeil à cause des erreurs de l’équipe. Décrivant la situation comme inhabituelle en raison des conditions contrastées dans différents secteurs de la piste, il a reconnu le pari qu’a pris l’équipe. Il a admis que leur timing était mauvais et qu’avec le recul, le choix optimal aurait été de rentrer aux stands en même temps que Max Verstappen.
L’anxiété de Hamilton concernant le mauvais jugement de l’équipe sur la pluie imminente était évidente dans ses échanges radio durant la course. Vasseur, cependant, a défendu la prise de décision de l’équipe, l’attribuant à l’imprévisibilité de la météo et à la difficulté d’évaluer la gravité de la pluie qui arrivait.
Tout au long de la course, il y a eu des échanges intéressants entre Hamilton et son nouvel ingénieur de course, Riccardo Adami. Malgré les mises à jour constantes d’Adami par radio, Hamilton a demandé à être laissé à ses propres moyens. Hamilton a ensuite loué Adami, reconnaissant la courbe d’apprentissage sur laquelle ils se trouvent tous les deux. Vasseur a fait écho à ce sentiment, notant que le processus de communication est encore à ses débuts.
Le patron de Ferrari a été franc sur la nécessité d’améliorer la communication entre le mur des stands et la voiture. Il a souligné leur intention d’apprendre de la première course et de rectifier les problèmes. Bien que le début n’ait peut-être pas été à la hauteur des attentes, l’optimisme pragmatique et positif de Vasseur suggère que Ferrari est prêt à affronter la courbe d’apprentissage et à revenir plus fort lors des prochaines courses.