Entrant dans sa saison inaugurale avec Ferrari, Lewis Hamilton est confronté à une nouvelle série de défis qui mettront à l’épreuve sa capacité à rivaliser avec Charles Leclerc, son nouveau coéquipier. Le passage à l’équipe de Maranello, signant un contrat pluriannuel après une carrière de 12 ans avec Mercedes, signifie la fin d’une époque pour le septuple champion du monde.
La saison 2024 de Hamilton avec Mercedes a été caractérisée par un mélange de triomphes et d’épreuves. Il a remporté deux victoires, mais s’est retrouvé distancé par George Russell, se classant derrière son coéquipier non seulement dans les résultats de course mais aussi dans les séances de qualification.
Pertinente pour le succès de Hamilton chez Ferrari est sa capacité à s’adapter à la nouvelle voiture, une tâche qui se présente comme un obstacle significatif. Bernie Collins, un ancien stratège d’Aston Martin, opine que le triomphe de Hamilton dépendra en grande partie de sa compétence lors des séances de qualification.
Le podcast Red Flag a récemment entendu Collins faire remarquer : « Il n’a jamais conduit de moteur Ferrari, donc des choses vraiment simples comme le fonctionnement du moteur, comment fonctionnent les modes, comment fonctionne la récupération, comment fonctionne le déploiement, tout cela est différent.”. Il a également souligné que les différences drastiques dans la voiture représenteraient un défi redoutable pour Hamilton.
De plus, l’approche d’ingénierie distincte et la culture d’équipe chez Ferrari serviront également d’obstacles. La transition pour Hamilton d’une équipe comme Mercedes qui tournait autour de lui à un environnement complètement nouveau pourrait être un véritable casse-tête.
Néanmoins, Collins reste optimiste quant à la capacité d’Hamilton à relever le défi. Il souligne cependant que la performance d’Hamilton lors des séances de qualification sera un facteur clé de son succès lors des jours de course.
Un autre piège potentiel est la propension d’Hamilton à commettre des erreurs de novice. Un exemple est sa course de 2013 avec Mercedes, où il s’est arrêté par erreur dans le mauvais box de stand. Alors qu’Hamilton s’acclimatise aux arrêts aux stands de Ferrari, il y a une chance que l’histoire se répète.
Malgré la reconnaissance que Hamilton aurait besoin de temps pour s’adapter à ces « réactions instinctives », Collins reste confiant dans la ténacité et la détermination de Hamilton à surmonter ces défis. En conclusion, la saison à venir avec Ferrari s’annonce comme une période à la fois excitante et éprouvante pour Lewis Hamilton.