Le paddock de la Formule 1 est en émoi alors que le patron de Red Bull Racing, Christian Horner, a ouvertement reconnu que les équipes rivales sont prêtes à frapper si Max Verstappen, le champion du monde en titre à quatre reprises, venait à être insatisfait de la trajectoire de l’équipe. Verstappen, qui a remporté son dernier titre en 2024 avec une performance dominante au Grand Prix de Las Vegas, reste le joyau de Red Bull—mais seulement tant que l’équipe livre.
Le malaise de Verstappen face aux difficultés de Red Bull en 2024
Malgré la domination indéniable de Verstappen, Red Bull a connu des difficultés au cours de la seconde moitié de la saison 2024. Des problèmes de développement de la RB20 ont entraîné des soucis de maniabilité que Verstappen lui-même a décrits comme conduire un “monstre.” La domination de l’équipe en début de saison a laissé place à l’incohérence, obligeant Verstappen à se battre à travers les défis pour sécuriser son titre.
Les tensions ont escaladé en coulisses alors que Verstappen exprimait publiquement des préoccupations concernant la stabilité de Red Bull. Des rapports ont même suggéré que Verstappen était prêt à partir si l’ancien conseiller Helmut Marko était évincé au milieu des luttes de pouvoir internes.
Les équipes rivales en embuscade : Mercedes et Aston Martin surveillent de près
L’acknowledgment d’Horner sur le désir de Verstappen dans le paddock n’a fait qu’alimenter les rumeurs. Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a maintes fois laissé entendre son admiration pour Verstappen, en précisant qu’il accueillerait le Néerlandais dans l’équipe des Flèches d’Argent si l’occasion se présentait.
Ajoutant une couche supplémentaire d’intrigue, Aston Martin se positionne discrètement comme un endroit viable pour un éventuel transfert. L’équipe basée à Silverstone intensifie ses ambitions, profitant de son accord moteur avec Honda pour 2026—un partenariat qui a propulsé Verstappen vers tous ses titres—et de l’expertise de l’ancien maestro technique de Red Bull, Adrian Newey.
Bien que Verstappen ait rejeté les discussions sur un éventuel transfert chez Aston Martin, déclarant : « Je n’y ai pas du tout pensé, » les plans de développement agressifs de l’équipe britannique et ses ressources croissantes en font un prétendant légitime s’il cherche de nouveaux défis.
Le défi d’Horner : Garder Verstappen heureux
Horner reste ferme dans sa conviction que l’avenir de Verstappen se trouve chez Red Bull, où il est sous contrat jusqu’en 2028. Pourtant, le patron de Red Bull sait que la responsabilité incombe à l’équipe de fournir une voiture compétitive et un environnement stable pour leur pilote vedette.
“Max est sur la liste de souhaits de Noël de chaque directeur d’équipe—inévitablement,” a admis Horner. “Mais tant que nous continuons à lui fournir une voiture compétitive et un environnement qu’il apprécie, je ne vois aucun désir de sa part de partir.”
Les Enjeux pour 2025 et Au-delà
Alors que la Formule 1 se dirige vers les grands changements de réglementation de 2026, Red Bull se trouve à un tournant critique. Une répétition de l’instabilité observée en 2024 pourrait ouvrir la porte à Verstappen pour envisager des avances de la part d’équipes rivales, en particulier si elles présentent un chemin plus clair vers un succès durable. Mercedes, Aston Martin, et potentiellement d’autres, guettent déjà leur moment pour frapper.
Pour l’instant, Verstappen reste engagé envers Red Bull, mais les murmures de mécontentement signalent que même les partenariats les plus dominants du sport ne sont pas à l’abri de la disruption. La question est : Red Bull pourra-t-elle continuer à répondre aux normes élevées de leur pilote superstar, ou un nouveau chapitre de la carrière de Verstappen se déroulera-t-il ailleurs ?