McLaren a peut-être célébré un retour triomphant au sommet de la Formule 1 avec son premier championnat des constructeurs depuis 1998, mais la performance de l’équipe lors du Grand Prix de Las Vegas a révélé une faiblesse flagrante dans sa voiture MCL38. Un problème de longue date concernant l’adhérence à l’avant s’est manifesté, laissant McLaren en quête de solutions malgré une campagne 2024 par ailleurs exceptionnelle.
Une Voiture Gagnante de Titre, Mais Pas Sans Défauts
La MCL38, largement considérée comme la voiture de référence de la saison, a remporté six victoires et propulsé McLaren au-delà de Ferrari pour la gloire du championnat. Pourtant, alors que Lando Norris et l’équipe subissaient un graining extrême à l’avant sur la piste froide de Vegas, il est devenu évident que leur voiture était loin d’être parfaite.
Norris, qui a terminé à une lointaine sixième place, a abordé le problème de manière franche :
« C’est une plainte que j’ai depuis les six dernières années, et encore une fois, nous n’avons pas réussi à le résoudre suffisamment avec notre voiture. Lorsque nous avons du graining à l’avant, nous ne sommes pas la voiture la plus rapide. Dès que le graining à l’avant disparaît, nous avons une voiture suffisamment rapide. »
Le Problème : Faiblesse Persistante à l’Avant
Le talon d’Achille de McLaren—sa sensibilité à l’adhérence à l’avant—était amplifié par les défis uniques de Las Vegas, où les températures froides ont exacerbé les problèmes de graining. Ce n’est pas un nouveau problème pour l’équipe ; des luttes similaires ont été notées plus tôt dans la saison sur des circuits comme Montréal, qui partagent des caractéristiques de circuit urbain à faible adhérence.
Norris a élaboré sur le problème récurrent :
« Sur certaines pistes, ces problèmes ne se posent pas. Mais nous avons toujours été l’une des pires équipes en matière de graining à l’avant. Quand nous pouvons le gérer, nous survivons. Aujourd’hui, nous n’avons pas pu le gérer suffisamment. Les problèmes étaient bien trop sévères. »
Andrea Stella : « Nous devons continuer à nous améliorer »
Le directeur d’équipe Andrea Stella a reconnu les progrès réalisés par McLaren mais a admis que les problèmes à l’avant restent un obstacle significatif.
« Nous avons été capables de livrer une voiture compétitive qui peut gagner des courses, mais sur un certain type de circuit. Certaines de ces limitations inhérentes, notamment avec le comportement de l’avant, se manifestent encore lorsque la configuration de la piste ou le niveau d’adhérence exigent certaines réponses que nous ne pouvons actuellement pas offrir.
Aborder ces faiblesses sera crucial pour McLaren afin de maintenir son élan en championnat et de s’adapter à diverses configurations de piste lors de la saison 2025.
Le chemin à suivre pour McLaren
La victoire de McLaren au championnat signale son retour en tant que force dominante en Formule 1, mais ses problèmes à l’avant soulignent les défis de rester au sommet. Alors que des équipes rivales comme Ferrari et Red Bull s’efforcent de réduire l’écart, McLaren doit donner la priorité à l’élimination de cette limitation persistante.
Avec Lando Norris et Oscar Piastri en tête, l’équipe a prouvé sa capacité à gagner des courses et à performer sous pression. Cependant, réussir un succès constant sur tous les types de circuits nécessitera une évolution fondamentale dans la conception de la voiture—un défi que McLaren aborde déjà de front.
Comme Norris l’a bien dit :
« Ces caractéristiques sont très difficiles à tirer des caractéristiques de la voiture. C’est quelque chose sur lequel nous travaillons beaucoup. »
La saison 2025 va tester si l’équipe d’ingénierie de McLaren peut surmonter cette limitation et établir le successeur de la MCL38 comme un véritable tout-terrain capable de dominer dans toutes les conditions.